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Premier Gala de l’ADISQ

Des récompenses à mentionner

Photo officielle par Jean-François LeBlanc

Par Lucia Cassagnet

Mercredi soir a eu lieu de Premier Gala de l’ADISQ au MTELUS, en plein centre-ville de Montréal. Pierre Lapointe est revenu animer pour une quatrième année consécutive. La diffusion a eu lieu en direct sur Télé-Québec. Claudine Prévost assistait avec l’animation et l’ajout de faits intéressants sur les gagnants.

La soirée a débuté avec Jamais Jamais, Au Coeur de ma ville, Bouge ton Thang parmi quelques numéros présentés, entre autres, par Clay and Friends, Koriass, et Soul Sister.

Cette année, l’innovation n’était pas seulement au rendez-vous pour les catégories « découverte de l’année. » Pour les téléspectateurs, il y a un aspect de réalité augmentée qui était ajoutée. Lors des annonces des gagnants, les titres étaient visibles à côté des artistes sur la scène. Aussi, pendant les prestations, des érables aux couleurs chaudes faisaient le tour de la salle sur les écrans.

Toute soirée de remise de prix offre une ouverture avec des mentions spéciales. Charlotte Cardin, la grande étoile Montréalaise de l’année au niveau de son expansion, s’est fait comparer à une autre grande vedette canadienne…

« T’as battu Justin Bieber aux Juno! » était le commentaire de Pierre Lapointe.

Une soirée avec la relève en tête

Photo officielle par Jean-François LeBlanc

C’était plus d’une trentaine d’artistes à être nommés pour la première fois au Gala de l’ADISQ.

« Bienvenue dans la gang, les jeunes! » leur a dit Pierre Lapointe.

À quelques reprises durant la soirée, l’animateur a partagé ses craintes par rapport aux succès futurs de la scène musicale et culturelle québécoise, surtout lorsqu’il s’agissait de la relève.

L’animateur a parlé des coûts de la vie qui ont augmenté par rapport aux prix des billets de concerts d’artistes québécois. Utilisant encore une fois Justin Bieber pour une comparaison, il a partagé sa fureur de constater qu’un billet moyen pour voir l’artiste ontarien équivalait à environ 8 spectacles québécois.

« Venez nous voir en salle, participez directement à la chaîne économique culturelle québécoise » était son message essentiel.

Du talent brut jusqu’à 22 heures

Un rappeur et une musicienne avec un violoncelle montent sur une scène… ça sonne comme le début d’une blague quétaine, mais c’était en fait une des performances d’hier soir. Julia MacLaine et Souldia ont offert une rencontre artistique inédite.

Parmi les autres prestations, Le vent du nord était présent avec Ma Louise. L’artiste coup de cœur de l’équipe du premier gala, Marilyne Léonard, s’est joint à Pierre Lapointe pour interpréter Pour déjouer l’ennui et Bateaux. Ciel Bleu de Bon enfant était aussi au programme.

En ce qui trait aux gagnants, Hubert Lenoir, l’artiste avec le plus de nominations cette année, est aussi reparti avec le plus de Félix. Avec l’album Pictura de ipse : musique directe a gagné les catégories pour l’Album de l’année, collaboration internationale de l’année avec la chanson Octembre, et album de l’année alternatif. Avant le début de la soirée, son album avait remporté la catégorie Arrangements de l’année.

Photo officielle par Jean-François LeBlanc

Aubades de Jean-Michel Blais était finaliste dans la catégorie Album musique instrumentale. Remportant un troisième Félix avec Chiac Disco, Lisa Leblanc gagnait Album pop.

Album Folk attribuait à Jay Scott son premier Félix pour Ses plus grands succès. Très ému, le chanteur a mentionné « j’ai fait toutes ses chansons-là en boxer, dans ma chambre. »

Clay and Friends sont retournés sur la scène chercher le Félix pour l’album rock, avec Diorama.

Pour l’album en autre langue, s’éloignant le plus possible du français, était le groupe de surf rock psychédélique japonais, Teke::Teke avec Shirushi.

Les catégories album jazz et anglophone ont vu gagner Carl Mayotte avec Escale et Naya Ali avec Godspeed : elevated respectivement. Cette dernière est la première artiste féminine de rap à remporter ce prix.

Laura Niquay a accepté son Félix pour langues autochtones en ajoutant « je serai là jusqu’à l’âge de 98 ans! Je vous le jure! » Son album Waska Matisiwin lui a valu cette reconnaissance.

L’album classique, peut-être sans surprise pour ceux qui suivent cette catégorie, a été remporté par Angèle Dubeau. C’était son 19e Félix de carrière. Son album Elle est spécial pour elle, puisqu’il a été fait tout féminin, : « pensé, conçu, joué, composé que par des femmes fortes, actuelles, contemporaines. C’est un album qui me rend fière d’être femme. »

L’album musique électronique est allé à Millimetrik avec Sun-Drenched, qui était visiblement ému sur la scène en acceptant son deuxième Félix.

Photo officielle par Jean-François LeBlanc

Les Cowboys Frigants ont reçu le Félix pour l’album réinterprétation avec Bande sonore originale du film l’Amérique qui pleure.

L’album musiques du monde est allé à Kalasö avec Afrikana soul sister. L’ album adulte contemporain a été reçu par Patrice Michaud pour son album Grand voyage désorganisé.

L’album ou DVD jeunesse a été remporté par l’Orchestre symphonique de Montréal en collaboration avec Simon Leclerc. L’album country a mis St-Étienne-de-Beauharnois sur la carte musicale, avec le groupe Lendemain de veille et leur album Le party est pogné.

20 printemps, du groupe Le vent du nord a remporté l’album traditionnel. La catégorie d’humour a été remportée par Pierre-Yves Roy-Desmarais pour Jokes. Chapeau. Maman. Magie. Piano. Half Moon Run est sorti avec le Félix pour le spectacle de l’année anglophone.

Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen ont gagné le spectacle de l’année variété/interprétation. Puis, Damien Robitaille a gagné l’artiste ayant rayonné sur le web. En ce qui trait au rap, c’était Souldia avec Dixque d’Art. Et le Félix pour la vidéo de l’année a été remporté par l’artiste Fouki pour Copilote.

Telus, en association avec l’ADISQ ont présenté une bourse à Alicia Moffett.

Le gala sera repris le 6 novembre à 16 heures sur Télé-Québec.

Pour voir la liste complète des gagnant c’est ici et pour la liste complète des nominés c’est ici.

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