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Les Grandes Crues à L’Olympia

Une soirée pour les mesdames

Crédit : photo officielle

Par Lucia Cassagnet

Jeudi soir sur la rue Sainte-Catherine, le duo humoristique Les Grandes Crues présentaient leur avant-dernier spectacle de la tournée Su’l gros vin à L’Olympia.

Marie-Lyne Joncas et Ève Côté, deux femmes dans la trentaine, s’assoient à une table de bar et discutent de choses de filles. Ça passe par le vin, les tampons, les poils qui poussent partout à l’adolescence, les brassières, et bien d’autres sujets.

Les deux humoristes, qui partagent une belle complicité sur la scène, alimentent leurs énergies entre elles, se passant la réplique comme une balle de ping pong. Il n’y a pas un moment de repos dans le spectacle, entre des blagues de mononcles, des mises en situation et des confidences aux oreilles des micros.

Avec l’attitude de « faut vivre de son vivant » exposée par Marie-Lyne, le spectacle fait penser à une soirée intime entre deux copines qui jasent de tout et de rien – se rapprochant du nonsense à mesure que les coupes de vin se remplissent à nouveau.

Pour ajouter à sa philosophie, Marie-Lyne ajoute que « dans le mot vivre il y a le mot ivre! »

Originaires de la Gaspésie et du Lac Saint-Jean, les accents des régions ressortent par moments, les blagues de campagne aussi.

Crédit: photo officielle

Et tout spectacle où les protagonistes sont deux femmes dans la trentaine, il va de soi que l’homme idéal a été décrit, à la grande hilarité des femmes présentes dans la salle.

« Moi je veux un homme qui sent le feu en sortant de la douche, » décrit en une phrase le genre de gars que les amies recherchent.

Su’l gros vin est un spectacle qui est guidé par les expériences du duo, ayant grandi au courant des années 80 avec des « vraies mères, » pas comme celles d’aujourd’hui « qui sont folles et trop protectrices. »

Tout le long des 90 minutes que dure le spectacle, toutes les femmes présentes riaient à grand cœur, et les hommes par moments, aussi. Marie-Lyne et Ève parlent de sujets tabous, du corps féminin, des problèmes de la vie quotidienne dans une atmosphère qui fait réaliser « qu’il y a du positif dans tout. »

Le meilleur exemple qu’elles ont fourni : si ton copain sonne chez toi pour te dire qu’il te trompe avec ta voisine, au moins tu sais que ta sonnette fonctionne!

La conclusion du spectacle, entre deux fausses-ivres pleines de vin, est que « le bonheur, ce n’est pas la destination, mais c’est enjoyer le chemin. »

Le dernier spectacle de la tournée est ce soir, le 17 décembre, à Québec dans la Salle Albert-Rousseau.

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