un magazine web axé sur la culture d’ici

Birks célèbre son 135e anniversaire

Une institution au service de l’environnement

BAGUE LONGUE-3

©Courtoisie

Par Marie-Ève Venne

Tout a commencé à Montréal en 1879 avec un homme nommé Henry Birks rêvant de construire la plus grande bijouterie en Amérique du Nord.  135 ans plus tard, la Maison Birks tient à célébrer sa mémoire en présentant une exposition retraçant son parcours.

Birks annonce également à cette occasion son soutien à la préservation et la protection des abeilles à miel, une initiative qui permet à l’organisation de contribuer à la qualité de l’environnement et à la conservation de notre écosystème.  En étroite collaboration avec le Centre de recherche sur les abeilles de l’université de Guelph, la célèbre maison de joaillerie en vient à appuyer les chercheurs à découvrir les facteurs qui en viennent à décimer les colonies. Birks dévoile dans cette lignée trois collections de bijoux de prestige s’inspirant de l’univers des abeilles : Birks Bee Chic, Birks Bee Sweet et Birks Busy Bee. Dans cette lignée, nous avons rencontré Eva Hartling, la Vice-Présidente Marketing et Communications de la compagnie.

 

Parlez-nous de votre rôle pour la Maison Birks…

Je travaille avec une équipe extraordinaire! On s’occupe de tout ce qui concerne l’image de marque de la Maison Birks et ce partout à travers le Canada.  Aucune journée ne se ressemble, car cela bouge toujours énormément.   C’est un rôle vraiment très stimulant, car j’ai beaucoup à voyager à travers le pays et je peux me retrouver à couvrir un événement à Vancouver avant d’être à Toronto le lendemain!  C’est également beaucoup de travail de bureau et de temps passé en réunion, mais on ne s’ennuie jamais.  Oui il faut une grande capacité d’adaptation, mais cela me convient, parce que j’aime quand les choses bougent.  Heureusement, je trouve toujours du temps pour ma vie sociale et mes projets personnels.

 

Birks a subi récemment quelques changements au niveau de son image…

Je pense qu’après 135 ans d’existence, c’est bien de s’arrêter et de faire un survol du marché actuel.  Nous avons donc décidé il y a environ deux ans d’amorcer ce virage avec l’arrivée de notre nouveau président et chef de direction Jean-Christophe Bédos, pour démontrer à tous que la Maison Birks était toujours dans l’air du temps.  Il s’est passé énormément de choses depuis la fondation de l’entreprise et nous avons fait une analyse des éléments de la marque afin de redéfinir son identité.  Ce qui en est ressorti c’est la notion d’appartenance canadienne, ce qui a permis de lancer de nouvelles collections toutes reliées à la nature du pays.  C’est un peu le lien que l’on fait ce soir avec le dévoilement des nouvelles lignes, dont celle qui vient en aide au sort des abeilles.  Cela fait longtemps que Birks est engagé en développement durable, ce qui est surtout marqué dans les dernières années dans notre support aux diamants canadiens.  Nous cherchions une cause qui serait dans la même voie et on a commencé à parler de la disparition des abeilles.  Nous trouvions que cela concordait parfaitement, cet insecte étant également un symbole que l’on retrouve régulièrement dans le domaine de la mode et très joli.

 

Vous avez créé un collier dans le but de récolter des fonds pour une cause?

Oui, nous cherchions un moyen de sensibiliser les gens de façon efficace, tout en donnant un appui financier aux recherches. Un pendentif en argent a donc été créé et est vendu au coût de 150$, dont 10% des ventes permettront d’appuyer le Centre de recherche sur les abeilles.  Nous avons également posé un geste concret afin d’aider à combattre la disparition des abeilles à miel en installant des ruches urbaines sur le toit. L’apiculture urbaine gagne de plus en plus en popularité, étant une façon de contribuer au ralentissement de leur disparition.  Avec l’interdiction des pesticides en milieu urbain, elles en viennent à mieux survivre en ville qu’à la campagne.  Nous avons donc un partenariat avec une compagnie montréalaise du nom d’Alvéole, une organisation qui a fait la promotion de l’apiculture urbaine et aide à l’installation de ruches, le maintien complet de celles-ci et l’extraction du miel.

Crédit photo: ©Courtoisie