Une bête de scène qui gagne à être connu
© Mathieu Pedneault/MatTv.ca
Par : Christian Gaulin
C’est définitivement une belle découverte que j’ai faite mercredi soir à l’International de montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu. Je connaissais un peu Émile Bilodeau pour l’avoir vu faire quelques prestations à la télé, mais je ne l’avais jamais vu en spectacle. Difficile de le qualifier autrement que de dynamique, énergique, bête de scène, caricatural, en plus d’être rempli d’aisance et d’assurance.
Le jeune homme de 22 ans, natif de Longueuil, est auteur-compositeur-interprète. Après avoir participé à plusieurs concours, il a lancé son premier album intitulé Rites de passage il y a tout près de deux ans. Le succès s’est vite emparé de lui, et il fut le récipiendaire du Félix dans la catégorie Révélation de l’année lors du dernier gala de l’ADISQ.
Depuis, c’est la folie Émile Bilodeau! Lui-même n’en revient juste pas. Mercredi soir, en pleine possession de tous ses moyens, il nous a offert une prestation endiablée. Accompagné de ses trois musiciens, il nous a présenté presque en intégralité les chansons de son album. S’accompagnant à la guitare et parfois à l’harmonica, il nous a défilé les Tu me diras-tu, Passer à TV, Crise existentielle, Je suis un fou, Quand les nuages seront partis, Rosie, Dehors, Amour de félin et América. Pas besoin de vous dire que la foule n’a pu s’empêcher de chanter et danser sur la chanson qui l’a sorti de l’ombre J’en ai plein mon cass. Il nous a fait l’honneur de nous présenter une nouvelle composition, Socrate, avant de terminer en rappel avec la pièce Ça va. Et en plus, il est drôle le gars! Il avait une histoire ou une anecdote à nous raconter entre chacune de ses chansons.
Il nous a confié qu’il entrera en studio en janvier prochain, avec son band, pour l’enregistrement d’un 2e album. Retenez ce nom, car on n’a pas fini d’entendre parler d’Émile Bilodeau… Pour en savoir davantage sur l’artiste, consultez son site officiel et sa page Facebook.
Crédit photo : © Mathieu Pedneault/MatTv.ca
Texte révisé par : Annie Simard