Le plus introspectif des albums
Par Marie-Hélène Amyot (La-Complice)
C’est en ce premier jeudi du Festival International de Jazz de Montréal que The Franklin Electric présentait son spectacle lancement Oh brother. C’est au MTelus, plein à craquer, que la formation a enivré la foule.
Billie Marten en première partie
En première partie, pour la première fois au Québec, la chanteuse Billie Marten, originaire de Yorkshire en Angleterre. Avec son style indie folk et la douceur de sa voix, elle nous transporte de façon aérienne. Une parfaite entrée en matière avant le spectacle principal.
Programme principal : The Franklin Electric
C’est à 21 h 45 que Jon Matte et ses acolytes sont montés sur scène, devant des spectateurs fébriles. Comme première pièce, la populaire Borderline, pour ensuite y aller d’un amalgame des chansons du nouvel album Oh Brother et de chansons tirées des précédents albums : Answers, This time I see it, Ten steps back, I know the feeling, Unsatisfied pour ne nommer que celles-là. En guise de rappel, C’est plus comme avant, This is how I let you down et In your heart.
Le public était composé de deux types de spectateurs. Les plus attentifs souhaitant savourer chacune des chansons et les plus bruyants, heureux de se retrouver et de jaser. Les multiples Chut! par-ci par-là, témoignaient du grand respect accordé à la formation. Malgré tout, la foule ne s’est pas fait prier lorsque est venu le temps de chanter ou de taper dans leurs mains, à la demande du chanteur.
Jon Matte, bien à l’aise sur scène, était accompagné de multi-instrumentistes et de trois violonistes. Rythmes envoûtants, éclairages dynamiques, interaction tantôt comiques, tantôt touchantes, une harmonieuse combinaison de bonheur.
L’album Oh Brother
Oh Brother, disponible ce 30 juin, est le plus sincère des albums du collectif montréalais. Comme le mentionne Jon Matte : « Oh Brother est une ode à mon frère et à tous ceux qui peuvent traverser des problèmes similaires ».
Abordant la dépendance et de la situation d’itinérance de son frère, l’écriture des paroles est passée par l’introspection. « Tout au long de ma carrière, j’ai évité de parler de ma famille, mais la dépendance et les luttes personnelles ne devraient pas être gardées secrètes. Je suis prêt à partager tout cela sous forme d’histoire dans l’espoir de contribuer à briser la stigmatisation qui existe autour de ces problèmes très courants et encourager les gens à guérir et à exprimer leurs expériences de vie. »
The Franklin Electric : spectacles à venir
Pour vous laisser bercer par les mélodies, The Franklin Electric est en tournée partout au Québec dans les mois à venir.
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Crédit photo: Martial Genest/Mattv.ca