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#MatPlusUltra : The Punisher

La crainte du silence

punisher© Netflix

Par : Martial Genest

Le vendredi 17 novembre marquait l’arrivée sur le site de Netflix la série violente très attendue de Marvel The Punisher avec dans le rôle principal l’acteur Jon Bernthal reconnu pour jouer ce type de rôle.

Depuis son apparition dans la seconde saison de Daredevil, les amateurs attendaient la série réservée à ce justicier sans aucun pouvoir, se faisant sa propre justice en prenant à la fois les rôles de juge, jury et exécuteur. Ce type de justice est visible dans plusieurs films et séries télévisées, mais dans le cadre de celle-ci, un élément qui est très tabou et trop souvent laissé pour contre est représenté de façon honnête. Il s’agit bien sûr du trouble de stress post-traumatique ou le TSPT, souvent associé aux soldats ayant séjourné dans des zones de conflits. Comme mentionné dans un épisode, la crainte est le silence, car le soldat est conditionné pour le combat et non la paix.

Cette nouvelle série de Netflix contient énormément de violence, donc si cela n’est pas quelque chose que vous aimez regarder, tenez-vous loin et malgré que c’est basé sur une bande dessinée, cette série est aucunement destinée à un jeune audience. Contrairement aux autres séries de Marvel sur la plateforme de Netflix, les aventures ne comportent aucune trace surnaturelle et aucun des personnages principaux ne fait d’apparitions. Pour les vrais amateurs du Punisher, ils seront peut-être légèrement déçus du personnage de Micro. Mis à part de son utilisation des technologies, celui de la bande dessinée et celui de cette série n’ont rien d’autre que le nom en commun. Le personnage de Frank Castle fut lui aussi transféré dans le présent, le personnage original était un vétéran des Marines de la guerre du Vietnam, le nouveau est un de la guerre en Afghanistan.

Le retour de Karen Page pour quelques épisodes marque le seul lien avec ce qui est survenu lors de la seconde saison de Daredevil, et le développement de l’assasinat de sa famille donne une toute nouvelle profondeur à l’histoire et au personnage. Pour ceux qui s’attendent à voir un homme vêtu de noir avec un visage squelettique blanc sur son torse pour 13 épisodes, détrompez-vous. Sans rien ruiner, oui, la table est mise pour une seconde saison.

 Texte révisé par : Annie Simard