La chaleur des nouvelles musiques

Par : Mylène Groleau

Il n’y a rien de plus chaleureux qu’une musique qui s’invite en nous pour nous transporter durant des années. Je vous suggère des noms d’artistes et un retour de chanson qui vous transporteront dans des univers ultras différents mais, s’y plonger vous fer du bien.

Bonne semaine!

Dumas

Le 27 janvier dernier, le talentueux et prolifique DUMAS dévoilait son douzième album en carrière, Cosmologie. Les deux premiers extraits Leitmotiv et Mouvement, ont tenu en haleine à l’automne les fans du précieux travail de l’artiste, tandis que la sortie de l’album a comblé toutes les attentes du public et de la critique.

Voici donc le troisième extrait de l’album, Chicago.

«Cette chanson est apparue comme un éclair. Je me rappelle avoir pensé à John Lennon période Double Fantasy. L’idée de chanter l’amour à 40 ans comme sur le classique Just Like Starting Over. Une longue histoire, c’est différent que de chanter l’amour à 20 ans. Et c’est un peu le défi que je me suis lancé avec cette chanson. Être le plus honnête et direct possible.

Par la suite j’ai essayé plusieurs versions avec des musiciens, mais on perdait une émotion qui est dure à décrire. J’ai finalement gardé le démo et la première prise de voix. Philippe Brault y a ajouté sa magie.

Pourquoi Chicago? J’y ai passé mon 40ième anniversaire, une ville symbolique pour moi. » – DUMAS

DUMAS et son album Cosmologie seront en tournée cet automne. Québec les accueillera au Théâtre Petit Champlain les 22 et 23 septembre prochain et Montréal, à la Cinquième Salle de la Place des Arts les 28-29 et 30 septembre ainsi qu’un après-midi concert pour toute la famille, à 15h aussi à la Cinquième Salle.

DUMAS sera aussi des FRANCOS le 15 juin prochain sur la Scène Loto-Québec.

Gabrielle Destroismaisons

Entendue récemment dans la série La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, le film Lignes de fuite et en conclusion du gala Juste pour rire de Rosalie Vaillancourt, la chanson Et Cetera, succès absolu de Gabrielle Destroismaisons paru en 2000.

La revoilà aujourd’hui par son interprète — qui avait 17 ans à sa sortie —, dans une version guitare/voix, toute en simplicité.

Disponible sur l’ensemble des plateformes numériques, Et Cetera est livré par Gabrielle Destroismaisons et le guitariste Jean-Philippe Audet, alors que Gabriel Bertrand-Gagnon et Janik V. Dufour signent la réalisation de cette nouvelle version.

« Je suis hyper contente de cette version épurée. C’est un cadeau que je m’offre pour mes 40 ans et un clin d’œil que je lance à tous ceux et celles qui me suivent depuis maintenant 23 ans ! Je suis privilégiée d’être encore aujourd’hui dans le paysage musical québécois », exprime Gabrielle, interprète et coproductrice, avec les Productions Grand V, de la nouvelle chanson.

Hymne pop de toute une génération, Et Cetera paraissait en 2000 sur ETC…, le premier album de Gabrielle Destroismaisons, un disque certifié platine qui lui valait le Félix de la révélation de l’année de l’ADISQ en 2001. Le visuel de cette version acoustique est un effet miroir de la pochette originale, revue deux décennies plus tard !

Gabrielle Destroismaisons dans la revue Nos icônes cet été 

L’été 2023 s’annonce occupé pour celle qui n’a jamais cessé de chanter et que l’on a applaudie dans diverses revues et spectacles musicaux au fil des dernières années.

En compagnie de trois autres interprètes, Gabrielle Destroismaisons sera de la toute nouvelle revue musicale Nos icônes, présentée sur les planches du Théâtre Hector-Charland à L’Assomption dès le 7 juillet prochain.

Un spectacle tout en élégance des Productions Grand V qui émerveillera les passionnés de chansons immortelles et convie les spectateurs dans les loges mystérieuses d’une salle hors du temps où les plus grandes mélodies résonnent encore… de Piaf à Céline Dion, de Ginette Reno à Robert Charlebois

Appalaches 47

Half Moon Run

Half Moon Run lance aujourd’hui SALT, leur nouvel opus sur l’étiquette BMG.  Le titre 9beat est mis de l’avant afin de soutenir la sortie du quatrième essaie du trio.

Un titre qui met en avant l’interaction rythmique explosive et l’étendue de la dynamique pour laquelle le groupe est devenu célèbre.

«Pour cette seule chanson, Devon a passé en revue plusieurs centaines d’enregistrements Tascam différents, à la recherche d’un contenu lyrique et mélodique», explique Conner. «Nous avons travaillé sur cette chanson pendant près de dix ans, et il en va de même pour plusieurs chansons de cet album. Le trio a également présenté en avant-première Salt avec trois singles déjà sortis, «Alco», «You Can Let Go» et «Everyone’s Moving Out East».

Dans un esprit d’ouverture et de collaboration bienveillante, Half Moon Run retourne aux fondements du groupe sur Salt. Le groupe, avec de nouvelles lunettes, apportant des visions à la lumière qui ont été là dans l’attente depuis le début.

À travers Salt, vous trouverez un engagement profond avec les fondations  des débuts de Half Moon Run, mais l’album se tourne également vers l’avenir avec des chansons écrites pendant la pandémie qui témoignent des angoisses omniprésentes du moment présent et du besoin profond et universel d’espoir.

La capacité de Half Moon Run à insuffler une nouvelle vie à des idées qui les accompagnent depuis le début a été renforcée par la vision du producteur Connor Seidel, avec qui le groupe a déjà collaboré sur la chanson Fatal Line sur l’album conceptuel de Seidel 1969.

Salt a été créé en grande partie au Treehouse Studios de Seidel, un endroit idyllique au nord de Montréal où les esquisses du groupe ont eu l’occasion de grandir et de prendre forme. Seidel a encouragé le groupe à plonger dans ses riches archives.

«Pendant la création de cet album, nous avons eu l’impression de faire bouillir une grande soupe d’idées musicales et ce qui en est resté en diminuant le feu, c’est Salt, ni plus ni moins.» déclare Conner.

Salt La sortie de l’album a été précédée par le single You Can Let Go, que Portielje qualifie de  « voyage tumultueux et transformateur à travers les endroits sombres de l’esprit vers, espérons-le, la lumière» – ainsi que par le single Alco – une chanson ornée de textures elfiques, faisant un usage expert du silence et de l’espace dans son refrain à chute, montrant le groupe au sommet de sa maîtrise des structures de chanson raffinées.

Portielje décrit la ballade folk douce-amère Heartbeat comme «une chanson que j’aimerais que Bruce Springsteen ait écrite», qui rappelle la nostalgie palpable de Nebraska et son examen sans faille de la solitude.

Pendant ce temps, Gigafire traite de l’anxiété climatique et de la destruction de l’environnement, en réponse aux incendies de Californie et au besoin tragique d’un nouveau terme pour décrire les incendies qui s’étendent sur plus d’un million d’hectares. Une forme plus personnelle de destruction est évoquée dans Goodbye Cali, une évocation immersive des dangers de la vie sur la route.

Rappelons que le groupe sera au Festival Soif de Musique de Cowansville le 6 juillet et, le 7 juillet au Festi-Voix Festival de Trois-Rivières ainsi que les

13 décembre 2023 au MTelus, Montreal – COMPLET –
14 décembre 2023 au MTelus, Montreal – COMPLET –
15 décembre 2023 à la Salle Maurice-O’Bready, Sherbrooke
17 décembre 2023 au Théâtre du Palais Municipal, Saguenay
18 décembre 2023 au Grand Théâtre  de Québec
29 février 2024 au MTelus, Montreal