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La pièce Les Plouffe voit enfin le jour à Montréal

Une première médiatique tant attendue

Les Plouffe théâtre
Crédit photo: Victor Diaz Lamich

Par : Ariane Dostaler

Le 28 septembre dernier avait enfin lieu la première médiatique montréalaise de la pièce de théâtre Les Plouffe. «Enfin» dis-je, parce qu’après plus de 3 ans a être mise de côté dû à la pandémie, cette pièce voit enfin le bout du nez à Montréal. Le Théâtre Denise-Pelletier accueillait donc : médias et public pour cette première tant attendue dans la métropole.

Cette oeuvre importante du patrimoine canadien a d’abord été littéraire (grâce à l’auteur Roger Lemelin) pour ensuite se transposer à la télévision, au cinéma, puis maintenant au théâtre. Une oeuvre qui perdure dans le temps comme Les Plouffe est souvent synonyme d’avoir gagné le coeur du peuple Québécois. Les personnages attachants, l’authenticité des répliques et le contexte de l’histoire sont des éléments clés dans le succès de cette pièce.

Une mise en scène qui va dans le sens espéré

Les Plouffe Mattv
Crédit photo : Victor Diaz Lamich

Dès que le rideau s’ouvre sur La Famille Plouffe ont sent déjà, grâce à la mise en scène de Maryse Lapierre, une atmosphère réconfortante et chaleureuse, qui se compare à l’atmosphère du coeur des maisons québécoises : les cuisines . Heureusement que l’accent n’est pas mis sur le vieillot, ni sur l’aspect «ancien temps» qui aurait pu être associé à cette période de l’avant seconde guerre mondiale. 

Il s’agit évidemment une tranche de l’histoire des Canadiens-français extrêmement importante, mais on a surtout voulu mettre l’accent sur le quotidien de cette famille attachante.

Madame Plouffe, jouée merveilleusement bien par : Marie-Ginette Guay et son mari Théophile, interprété par le talentueux Roger Léger, sont des parents chaleureux, typiquement québécois et authentique. Après avoir été enceinte de 22 grossesses, on ressent l’énorme attachement de Joséphine Plouffe pour sa marmaille devenue maintenant adultes. Cette fratrie, composé de Cécile (Frédérique Bradet) la grande soeur célibataire, l’unique Ovide (Renaud Lacelle-Bourdon), l’attachant Napoléon (Jean-Michel Girouard) et le petit-dernier : le sportif prodige : Guillaume (Alex Godbout). Ils ont tous réussi à redonner un souffle nouveau à ces personnages déjà bien connu des Québécois.

Pour assister à l’une des représentations de cette pièce au Théâtre-Denise-Pelletier, cliquez ici .

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