un magazine web axé sur la culture d’ici

Jay Scøtt en spectacle à l’ANTI bar & Spectacles

Une prestation en toute intimité pour Jay Scøtt


© Jay Scøtt, photo tirée de sa page Facebook

Par : Myriam Bercier

Jay Scøtt est l’un de ces artistes à qui la pandémie semble avoir profité artistiquement. Il y a un an, il publiait sa chanson Copilote sur YouTube et ce vidéo cumule maintenant plus de 75 000 vues. Ce jeudi 4 février, Jay Scøtt était en spectacle virtuel à l’ANTI Bar & Spectacles de Québec. J’y étais également (de manière virtuelle évidemment) et voici mon compte-rendu!

Tout d’abord, ses abonnés sur Instagram ont pu suivre toutes les péripéties de Jérémie voulant se rendre à Québec. Ils ont appris avec stupéfaction que la voix du chanteur a commencé à casser et que le jeune homme ne pouvait plus faire ses vocalises. C’est pourquoi il s’est présenté sur scène avec un thé. Heureusement pour le public (et pour l’artiste) le mélange d’adrénaline et de pression qui attend un artiste en performance a fonctionné et sa voix a été parfaite tout au long de la soirée.

Il a présenté une bonne partie des chansons qu’il a fait paraître dans la dernière année (Jay Scøtt publie environ une chanson par mois sur YouTube). Il sait être touchant dans ses interprétations de certaines de ses chansons plus tristes, comme Nous2, l’une de ses plus récentes. De manière un peu contradictoire, ses chansons tristes donnent l’impression d’être dans une belle grosse couverture chaude tout en donnant envie de danser aussi.


© Jay Scøtt et son chat, photo trouvée sur sa page Facebook, tirée de sa vidéo Un peu trop vite

Il a également offert deux covers, soit Dancing in the dark de Joji et Ça que c’tait d’Alaclaire ensemble (qu’il a publié sur YouTube il y a huit mois). Il a ensuite offert une primeur : une nouvelle chanson qu’il a écrit avec l’artiste Emmmiiizzz sur instagram et qu’il chantait pour la première fois en direct au spectacle. Ce n’est pas la première fois qu’il s’associe avec une artiste d’Instagram, on n’a qu’à penser à ses chansons Numéro et Self-defense écrites avec Cendrecendrecendre.

Si le spectacle virtuel peut sembler faire peur ou ne pas convenir à certains artistes, ce n’est pas le cas de Jay Scøtt qui a une belle aisance avec les caméras. On le sent décontracté, drôle et à l’aise. On sent son expérience de vidéo sur YouTube; il s’adresse au public de la même manière qu’il le fait à la fin de chacun de ses vidéos. Il a rapidement prouvé qu’il peut porter un spectacle complet à lui seul sur une scène armé uniquement de sa voix, de sa guitare et de son ukulélé. Celui qui n’avait pas fait de spectacle depuis un an s’est dit chanceux de le faire dans d’aussi belles conditions « il y a de l’éclairage pis toute! » a-t-il lancé.

Jay Scøtt est tout simplement fantastique à suivre, que ce soit sur ses réseaux sociaux ou en tant qu’artiste. Le spectacle du 4 février l’a prouvé à ceux qui pouvaient en douter encore : Jay Scøtt est un artiste complet, extraordinaire qu’il faudra surveiller.