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Hubert Lenoir au Festival international des Montgolfières

La loi Hubert Lenoir

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©Mathieu Pedneault/MatTv.ca

Par : Ariane Coutu-Perrault 

C’est pour la première fois que Hubert Lenoir, celui qui fait jaser sans cesse, se produisait à Saint-Jean-sur-Richelieu, et personne n’est près de l’oublier. Soirée spéciale pour lui, il fêtait son anniversaire en même temps que celle de Piko. Le public l’a accueilli en chantant bonne fête, et il semblait étonnamment gêné par cette intervention. Il commence en force avec son hit Fille de personne 2 en établissant le rythme de la soirée, dynamique, explosif et excentrique au rythme de son glam rock, parfois jazzy, parfois aux influences blues. Vêtu de jaune, en contraste avec les décors lumineux bleutés, il commence en sautant, tout bord tout côté, une bouteille de vin à la main, crachant quelques gorgées au passage.

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Durant Darlène, darling,  chanson instrumentale, il fait monter trois personnes de la foule pour venir danser avec lui, de façon plutôt sensuelle. Pas de doute là-dessus, il s’amuse et il fait ce qu’il veut sur les mélodies solides et accrocheuses de ses musiciens. Il n’a pas manqué de jouer une nouvelle chanson, mais aussi la célèbre reprise de Jean-Pierre Ferland, Si on s’y mettait, au plaisir des gens un peu plus âgés dans la foule. D’ailleurs étonné par leur présence, il s’adresse plutôt aux plus jeunes présents, faisant son discours signé Lenoir. Il ne faut pas se faire avoir par les concepts préétablis, concept qu’il caractérise de « marde » implantée par une génération plus vieille, et plus actuelle, le monde appartient aux jeunes.

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Il déclare « On est tous des fleurs de lys éjaculés et on va rendre la culture québécoise world fkg wide! » avant de revenir avec sa chanson Fille de personne 2,  juste avant de partir à la course vers la foule, grimper sur la tente média, arrachant des slushs à la foule, les lançant au loin, dansant devant le caméraman et sans oublier de faire un peu de bodysurffing, les doigts d’honneur en l’air. Il retourne sur scène, brûle sa set list et chante un court extrait de I will always love you et Time of your life dans un vocal exécrable et bruyant, avant de lancer son micro au loin.

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Dans toute son énergie, on comprend le message qu’il veut passer et on a envie d’y croire aussi. Tout lui est permis, et nous aussi! Il a également proposé de donner une deuxième prestation en fin de soirée, après le spectacle des Trois Accords, sur une plus petite scène. Une personnalité à ne pas oublier et à observer.

Crédit photo : ©Mathieu Pedneault/MatTv.ca

Texte révisé par : Annie Simard