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Diana Krall

De la classe et de la réserve

Diana Krall
Crédit photo : FIJM

Dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal, la très attendue Diana Krall dont la réputation musicale n’est plus à faire nous a offert un spectacle à son image, tout en douceur et en retenue. Le 4 juillet, c’est dans l’immense Salle Wilfrid-Pelletier que le public a accueilli la lauréate de plusieurs prix prestigieux pour sa carrière, ses spectacles et ses albums. L’auditoire heureux la retrouve à Montréal après une absence de sept ans.

Une fidèle amie!

Jeff Hamilton Anthony Wilson
Crédit photo : FIJM

Diana Krall était accompagnée de ses complices de toujours avec qui elle entretient une longue amitié. Nous avons retrouvé Jeff Hamilton à la batterie (depuis 40 ans), John Lee Clayton junior (depuis 30 ans), à la contrebasse, et Anthony Wilson à la guitare (depuis 22 ans). Elle nous les a présentés avec admiration en ouverture du spectacle.

Une pianiste accomplie et une voix unique!

John Lee Clayton junior Diana Krall
Crédit photo : FIJM

Onze pièces musicales, plus deux lors du rappel, ont alimenté cette soirée. La salle était comble, et les fans retrouvaient les airs connus. Les applaudissements chaleureux marquaient chaque pièce musicale lors des passages qui alternaient avec des rythmes de swing, de mélancolie ou de sensualité. Son public ressent et communie avec la fascinante pianiste qu’est Diana Krall. Elle manie magnifiquement son instrument, démontre son expertise musicale, et son public le ressent. Elle possède une voix unique, feutrée avec une tendance à s’éteindre dans les basses. Pour elle, l’émotion était là, elle nous l’a répété plusieurs fois.

Une palette émotionnelle pour la chanteuse!

Diana Krall et son band
Crédit photo : FIJM

Plusieurs ballades se sont succédées, Where or When, All or Nothing at All, Isn’t This a Lovely Day, Devil May Care, You Call It Madness (But I Call It Love), Exactly Like You, Quiet Nights of Quiet Stars, etc. tirées de son répertoire. L’interprétation de Famous Blue Raincoat de Leonard Cohen a été la pièce la plus touchante.

En finale, Diana Krall a réitéré son plaisir d’être là et la place qu’occupe ce festival dans son cœur. Son fidèle public a aimé. Par la suite, elle continuera sa tournée dans plusieurs régions aux U.S. pour se rendre jusqu’à Mexico, au Chili et en Argentine.