Bleu Jeans Bleu offre un spectacle « Top Minou » au Festival international de la chanson de Granby
Pour être bien préparés à la folie qui les attendaient, les Granbyens ont dû prendre leur Café corsé afin d’être fins prêts pour le dernier spectacle gratuit mettant en vedette Véronique Bilodeau, Feu toute! et Bleu Jeans Bleu présenté au parc Daniel Johnson dans le cadre du Festival international de la chanson de Granby.
Sous le soleil brûlant, le quatuor, reconnu pour ses chansons farfelues, a tout donné devant une foule qui aurait pu être beaucoup plus nombreuses. Plusieurs personnes ont malheureusement quittés croyant que le groupe allait fouler les planches aux cloches de 14h. Au contraire, à cette heure, c’est la jeune Véronique Bilodeau qui grattait sa guitare dans un petit endroit aménagé en face de la scène principale. La jeune artiste allait offrir trois performances au cours de la journée soit avant et après Feu toute! et après Bleu Jeans Bleu.
Bleu Jeans Bleu: une médecine à l’âme
Bleu Jeans Bleu et les mots
Après cette attente, ce fut le plat de résistance alors que le quatuor a monté sur scène: « Granby, vous avez l’air de petits coquelicots en forme », a lancé Claude Cobra à la foule. Reconnu pour nous amené dans des univers les plus originaux les uns que les autres, Bleu Jeans Bleu a décidé de faire bouger la foule en leur demandant de faire le pogo, en d’autres termes, de sauter sur l’une de leur chanson. Les gens de tout âge ont sauté à coeur joie. Ce n’est pas un mensonge, pendant que je dansais avec mes nièces de 2 ans et 4 ans, l’homme devant moi âgé de 78 ans et demi sautait le sourire aux lèvres! Il m’a regardé en disant: «Wow! Je me sens revivre. J’ai 78 ans et demi et on dirait que je suis jeune à nouveau! » Même si la foule n’était pas aussi nombreuses que je l’aurais cru, ce moment prouve que la musique de Bleu Jeans Bleu fait du bien à l’âme.
Tout au long du spectacle, les phrases imagées ont ponctuée, certes les chansons, mais toutes les interactions que le chanteur a eu avec le public. Ma préférée est probablement celle-ci : « C’est la croisée des chemins. Vous êtes plus attachés à vous cheveux que vos cheveux ne sont attachés à vous», avant d’entamer la chanson Coco de cuir. Le public a, quant à lui, semblé apprécier le moment où ils étaient invités à se délivré de leur culpabilité d’avoir mangé trop de patates frites. On savait toujours où le monologue allait nous amené, mais la livraison de Claude Cobra est toujours un délice!
Le spectacle, qui se veut très familial, est parfait pour être présenté en après-midi laissant place en soirée à la finale du Festival international de la chanson de Granby. C’est d’ailleurs le jeune Émile Bourgault qui est parti triomphant de la 55e édition.
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