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Enfin, Salvatore Adamo!

Il touche au cœur (dixit Yves Montand)

Adamo
Crédit photo : Jean-Charles Labarre

Par : Lynda Ouellet

L’icône Salvatore Adamo s’est produit le 25 avril à la Salle Wilfrid-Pelletier après trois reports de son spectacle dus à la COVID. Nul besoin de vous dire la joie et le bonheur du public à retrouver cet artiste tant aimé.

Celui que Jacques Brel avait surnommé « le tendre jardinier de l’amour » nous a fait le plaisir d’interpréter les plus belles chansons de sa prolifique carrière de plus de 60 ans. Un mélange de mélodies attendues et de nouvelles créations a sustenté l’émotion de la foule. Pour certains, la nostalgie était bien présente. Un public composé de mère-fille, père-fils, mère-fils, père-fille, couple, ami(e)s était au rendez-vous.

Salvatore Adamo
Crédit photo : Jean-Charles Labarre

Aux premières paroles, la réminiscence d’une autre époque a évoqué chez les uns le frétillement de leur première fréquentation, chez les autres le désir d’un romantique amour, un mariage voire une séparation, etc. Chacun s’est réfugié dans ses souvenirs le temps des paroles évoquées par cette voix chaude, douce et reconnaissable, au timbre un peu rauque.

Il faut dire que Salvatore Adamo a vendu plus de 100 millions d’albums à travers le monde. Il a chanté en neuf langues et a fait des tournées plus d’une fois autour du globe.

Salle Wilfrid-Pelletier Adamo
Crédit photo : Jean-Charles Labarre

Mais, le public se languit, il veut… C’est ma vie

Sans entracte, nous avons d’abord été absorbés pendant deux heures avec la trentaine de mélodies qui s’enchaînaient en un fil de souvenirs et de découvertes telles J’te lâche plus, Comme toujours, Une mèche de cheveux, Lola et Bruno (L’amour n’a jamais tort), L’Écrin, Le monde a mal, J’avais oublié que les roses sont roses, Claire (il a rendu hommage à une Claire de 101 ans présente dans la salle), Mes mains sur tes hanches, Sans toi ma mie (1er succès de 1962), Une larme aux nuages, À demain la lune, La Vie encore, Tombe la neige (chanson fétiche), Migrant (à écouter avec attention), etc.

Et ENFIN, voilà qu’il nous offre C’est ma vie

Adamo 25 avril
Crédit photo : Jean-Charles Labarre

Sublime, on ferme les yeux, on chante, on soupire, on respire, on se transporte…

Et ce n’était pas fini. Après l’ovation, on a eu droit avec bonheur à Inch’allah, Vous permettez, Monsieur et Les filles du bord de mer. La boucle était complète.

On découvre l’artiste, toujours vivant et vivifiant, et on ressent l’humain chaleureux, généreux, engagé et aimant. Il prend la mesure de la nécessité de remercier ses huit musiciens talentueux ainsi que les techniciens. Une mention spéciale à l’éclairagiste pour la beauté tout en couleur de ses lumières qui ont enrobé et illuminé l’artiste pour ce qu’il est, une star.

Salvatore Adamo
Crédit photo : Jean-Charles Labarre

La conclusion de cette soirée mémorable, c’est Salvatore Adamo qui la transige dans un documentaire vu récemment (C’est ma vie) en disant ces deux phrases : « Le public exige un don total de soi » et « C’est ça le moteur, retrouver le public qui vous porte ». Quand vous voulez, merveilleux Monsieur Adamo!

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