Une compétition à l’échelle planétaire
©Martial Genest/MatTv.ca
Par : Martial Genest
Pour sa première édition canadienne, DreamHack a fait son arrêt à Montréal les 12-13-14 août derniers. C’est à la Place Bonaventure que les joueurs et fans de eSport s’étaient donné rendez-vous.
Tout comme lors du LanETS2016, il y avait des compétitions de type BYOC (Bring Your Own Computer) avec plus de 50 000 $ en prix. Les jeux tels que CSGO, League of Legends, Overwatch, Rocket League étaient présentés, ainsi que quelques autres. Mais ce qui a retenu le plus l’attention et attirait la majeure partie de la foule était la Starcraft II World Championship Series, la finale estivale avec 150 000 $ en prix incluant un prix de 35 000 $ pour le grand vainqueur ainsi qu’une participation à la grande finale au BlizzCon en novembre prochain. Pour ceux et celles n’ayant pu être présents, il vous est possible de revivre la match de championnat entre Polt et True.
Puisque le tout était en webdiffusion par DreamHack TV, Montréal a reçu beaucoup de publicité positive tout au long du weekend par les panelistes de DreamHack; même David Kim de Blizzard était sur place et lors d’une entrevue, il a dévoilé certaines modifications qui seront apportées à StarCraft II. À noter qu’il est la personne en charge du maintien du jeu et de s’assurer qu’aucun élément donne un avantage marqué à un joueur.
Tout cet angouement pour le championnat de StarCraft II a eu pour effet que les autres compétitions sont passées quasiment inaperçues et que malgré la présence de chaînes télévisées locales les spectateurs étaient très peu nombreux. Il est à espérer, si cet événement devenait annuel, que celui-ci recoive plus de publicité, car il pourrait devenir aussi grandiose que les événements DreamHack tenus en Suède. Maintenant que DreamHack a fait sentir sa présence au Canada et ce particulièrement à Montréal, pouvons-nous nous attendre à une réplique finlandaise? Est-ce que Montréal serait prêt pour la tenue d’un Assembly?
Crédit photo : Martial Genest/MatTv.ca
Texte révisé par : Annie Simard
