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WhiteBox Play : Jean-Marc Couture

Une soirée plus que parfaite

© Facebook – Jean-Marc Couture – Karine Lévesque

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Ce vendredi 28 août, la plateforme WhiteBox Play nous offrait Jean-Marc Couture en prestation de style intime. Une dizaine d’invités étaient présents au studio qui sied à Chambly pour l’événement en direct sous la gouverne de Prod2 Spectacles.

Jean-Marc Couture nous a choisi des variétés de chansons harmonisées sous des airs plus blues. Récipiendaire de Star Académie de l’édition 2012, il a survolé son album Si tel est ton désir, paru en 2013, ainsi que Cabanon, sorti en 2017.

© Facebook – Jean-Marc Couture – Cabanon

Accompagné de Patrick Dugas, la soirée a débuté avec la pièce Si tel est ton désir s’agissant de la chanson-titre de l’album, lancée comme premier extrait, qui fut une collaboration avec Daniel Bélanger. Sous ses rythmes de  folk et de funky, la chanson a été nommée hit de l’été en 2013. Si tel est ton désir atteignait la première position du palmarès francophone au Québec. Elle y était restée pendant 10 semaines consécutives.

Celui qui interprète des œuvres connues a aussi le talent de les habiter et nous les transmet à son image. Une relecture teintée de sa voix rauque et timbrée de tonalités de blues. Il a poursuivi avec Snob du groupe mythique Les B.B.. Nous avons eu droit à Il faut que je bouge, tirée de son dernier album, ainsi que Fou de toi de Michel Pagliaro.

Je suis fou de toi, chantée mi-français, mi-anglais, précédait Né en Acadie au Nouveau-Brunswick ainsi que Câline de blues de la légende québécoise Gerry Boulet, issu du groupe Offenbach.

Jimi Hendrix a eu droit à son moment sous les notes de Jean-Marc avec la pièce Red House, suivie par J’t’aime comme un fou de Robert Charlebois. AC/DC en plus soft fut interprété grâce à Shook Me all Night Long, un moment fort apprécié.

© Facebook – Jean-Marc Couture

Pump Up the Jam (version The Lost Fingers), qu’il avait fait lors d’une évaluation à l’époque de Star Académie et qui avait subjugué les juges Grégory Charles, Michel Rivard, René Angélil et Patrick Huard. Un medley des Beatles a permis de bouger et faire chanter le public restreint et assurément dans les chaumières qui s’était joint à l’événement. Il a également interprété Travailler c’est trop dur de Zachary Richard, son acolyte acadien. Deux artistes de renom issus du même patelin. Un bel hommage à ses racines.

La finale nous a laissés sur l’interprétation haute en timbre rauque Tennessee Whiskey de Chris Stapleton, sa marque de commerce. Il a ajouté qu’il s’agissait de la chanson préférée de sa douce.

Il a une voix et un répertoire très versatile, remarquable et tellement puissant. Le tout a été présenté par un artiste humble, sincère et reconnaissant d’exercer sa profession. Une excellente soirée qui nous fait envier la tenue des prochaines prestations en salle.

Texte révisé par : Johanne Mathieu