un magazine web axé sur la culture d’ici

Une pause bien méritée pour les soeurs Boulay

Coup de coeur francophone : Caroline Savoie et Les Soeurs Boulay

23319307_1875872002440493_1694594495794553196_n

©Marianne Charbonneau/CCF

Par : Julie Côté

Pouf! Un amplificateur explose! C’est ainsi que débuta le tout dernier spectacle à Montréal pour le duo et « trois quarts » des Soeurs Boulay, en pleine performance. En effet, maintenant très enceinte, Mélanie se doit de prendre une courte pause pour donner naissance. Après quelques ajustements, les filles auront pu terminer la magnifique chanson Les Couteaux à beurre et commencer ce beau spectacle.

Il s’en est passé des choses depuis le premier spectacle des Soeurs Boulay que j’ai couvert, en juin 2013. Le petit public de jeunes femmes adultes entre 25 et 35 ans, s’est élargi énormément. On parle de Rosalie, une jeune fille de 14 ans, d’Annick, une femme de 36 ans et d’Yvan, un homme de 64 ans. Ils viennent de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent, de la région de Montréal comme de l’Est ontarien. En grandes rassembleuses, et avec leur grande complicité, le public les suit une douce parole à la fois. « Je pense que j’ai presque eu un mosh pit », mentionne Stéphanie, faisant rire le public aux éclats.

Autant touchantes avec Piedmont et Prière, qu’hilarantes avec Sonne-décrisse, avec les Soeurs Boulay, on ne s’ennuie jamais. Au plaisir de les revoir bientôt.

23319071_1875872215773805_8051533523980886427_n

©Marianne Charbonneau/CCF

Magnifique Caroline Savoie

En termes d’artistes néo-brunswickois en vogue ces temps-ci, le nom de Lisa Leblanc nous vient souvent en tête. Mais Caroline Savoie n’est certainement pas à oublier. Après une présence marquée lors de la troisième saison de l’émission The Voice : La plus belle voix, et de 300 spectacles, nous avons la chance de la recroiser dans un trop rare spectacle à Montréal. Gênée, mais en même temps pas tant que ça, elle nous a offert une prestation tout en subtilité, avec un guitariste seul pour l’accompagner, qui en marqué avec un angle magistral.

Crédit photo : Marianne Charbonneau/CCF

 Texte révisé par : Annie Simard