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Un shérif en Californie

Broncos, champions du 50e Super Bowl

Broncos50e

©NFL

Par : Alek Avendano

C’est dans un Levi’s Stadium plein à craquer que le 50e Super Bowl rend hommage aux anciennes gloires du football américain. Défilent donc les MVP (trophée remis au joueur le plus utile de la finale) des dernières années. En passant par les Jerry Rice, Joe Montana, applaudis chaudement par la foule et un certain Tom Brady, accueilli par des huées, rivalité oblige.

On passe à l’hymne national, brillamment interprété par une surprenante Lady Gaga ovationnée par la foule. Le fameux tirage au sort, où les paris sont étonnement nombreux, donne gagnant les Panthers de la Caroline, qui décident de dégager le ballon, les Broncos de Denver attaqueront donc en premier. Au jeu, messieurs.

 

Première demie

Les Broncos débutent donc ce 50e Super Bowl en attaque et Peyton Manning, malgré ses 39 ans, a l’air en forme. Après une belle première poussée offensive, Brandon McManus inscrit au pointage l’équipe de Denver avec un botté de placement. 3-0, le ton est donné, ballon aux Panthers. La défense des Broncos est réputée pour être solide et elle le démontre de façon tonitruante. En plus de neutraliser Cam Newton, le joueur par excellence de la dernière saison, elle réussit à inscrire un touché défensif après un sac du quart. Malik Jackson inscrit le premier touché, et c’est déjà 10-0.

Newton semble retrouver ses repères de plus en plus. Une belle série amorcée à leur ligne des 27 permet à Jonathan Stewart d’inscrire un touché. L’écart s’amoindrit, c’est désormais 10-7. Le football étant un sport de momentum, aidée par ce touché, l’équipe de la Caroline reprend confiance en elle.

Parce que les records sont faits pour être battus, Jordan Norwood effectue un retour de botté de 61 verges, le plus long de tous les temps durant le Super Bowl! Par contre, les Broncos ne peuvent en profiter pleinement en raison de l’excellente défense de leur adversaire; seulement un placement de 3 points sera inscrit. 13-7 et place au spectacle de la mi-temps ou à un refill de vos ailes de poulet.

 

Deuxième demie

À l’image de leur quart-arrière, les Broncos font preuve de maturité et de patience. Par contre, la défensive des Panthers empêche le pire, mais ne peut tout éviter. Un manque d’efficacité, à l’image de son botté sur le poteau. S’en est suivi celui des adversaires du jour, qui ne l’ont pas manqué. C’est désormais 16-7, l’écart s’agrandit de nouveau!

Les équipes s’échangent des sacs du quart; cette rencontre ressemble à un duel de défense alors qu’on s’attendait à un duel entre l’expérimenté Peyton Manning et le jeune prodige Cam Newton.

Manning échappe le ballon qui est recouvert par les Panthers et dans la séquence suivante, ils ajouteront trois points à leurs récoltes, ce qui porte le résultat à 16-10, toujours à l’avantage des hommes de Gary Kubiak. Les deux équipes totalisent 11 sacs, un record. Von Miller, encore lui, plaque le quart-arrière adverse ce qui provoque une perte de ballon repéré par les Broncos aux portes de la zone de but, le tout avec moins de quatre minutes à faire. Le joueur défensif devient un incontournable pour le fameux MVP. Après ce jeu, Anderson ira terminer le travail et inscrire un touché d’une importance majeure. S’ajoutent en plus, deux points inscrits grâce à un jeu de passes, et les Broncos semblent filer vers le titre avec une avance de 14 points désormais! Un match décevant de Cam Newton qui ne trouva pas de solution et surtout ne montra pas de leadership. La défense restera solide, envoyant les Broncos de Denver au sommet, remportant le Super Bowl 24-10!

 

Un dernier rodéo?

CamPeyton

©NFL

 Il reste 60 secondes. Après toutes ces années, toute sa vie à jouer au football. Toutes les images se défilent, une grande carrière entre victoires et défaites. Un adversaire vient lui serrer la main, démontrant le grand respect de ses pairs. Plus qu’une seconde et Peyton Manning, lors de son probable dernier match, décroche un dernier Super Bowl, qui lui permettrait de prendre sa retraite tranquillement dans une zone qu’il connaît si bien, la zone de l’excellence.