Un premier jour derrière la billetterie
Par : Ariane Dostaler
Qui n’a pas déjà vécu un premier jour cauchemardesque pour un nouvel emploi? Quand tous les imprévus non désirés se pointent au moment même où vous apprenez les rudiments de votre nouveau métier. C’est de cela dont il est question dans la toute nouvelle formule 5 à 7, présentée dans les coulisses du Théâtre Jean-Duceppe : Tony vend des billets.
Dans la courte pièce de 50 minutes, on apprend à connaître Jazz (Dominick Rustam), un jeune homme passionné par la musique, qui en est à sa première journée de travail à la billetterie du Théâtre Jean-Duceppe. Épaulé par son collègue Tony (joué par trois comédien(ne)s), il apprend les différentes facettes de ce métier essentiel pour l’industrie du spectacle. Les collègues vivront plusieurs imprévus dont le bris de la machine principale, le groupe à l’affiche le soir même coincé aux douanes et donc dans l’impossibilité de se présenter à leur propre spectacle.
Une formule réussie
Les 5 à 7 du Théâtre Jean-Duceppe ont la cote. Le 14 mars dernier, le soir de la première, la salle affichait complet. Les quatre comédiens (Fabiola Nyrva Aladin, Justin Laramée, Joanie Martel et Dominick Rustam) ont pu performer devant un public intime et qui était prêt à rire. Un bol de pop corn rose et une bière froide, c’est ce qui accompagnait chacun des spectateurs pour que ce soit un 5 à 7 digne de ce nom.
La comédie était légère et originale, parfaite pour le contexte dans lequel elle est présentée. La mise en scène de Marie-Ève Groulx profitait d’une superbe façon des coulisses du théâtre, avec des jeux de lumière et plusieurs beaux clins d’œil.
Mon coup de cœur va décidément à la musique qui prend une place assez spéciale dans la représentation. La magnifique voix de Fabiola Nyrva Aladin apporte une belle touche singulière au spectacle, c’est d’autant plus impressionnant considérant que la trame musicale est entièrement livrée par des imprimantes à billets. Très beau clin d’œil!
Pour voir cette pièce complètement unique d’ici le 7 avril, rendez-vous juste ici.
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Texte révisé par : Johanne Mathieu