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Tom Odell au Théâtre Corona

Odell et Montréal, un amour réciproque

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©RCA Records

Par Sara Avakian

 

En ce lundi de l’Action de Grâce, le Théâtre Corona accueillait le chanteur britannique Tom Odell. L’auteur-compositeur-interprète s’arrêtait à Montréal dans le cadre de la tournée No Bad Days, en support de son album Wrong Crowd sorti en juin dernier.

Le pianiste a fait son entrée sur scène en interprétant Still Getting Used to Being On My Own, tirée de son dernier opus. Bien assis à son piano au centre de la scène, Odell était entouré des quatre musiciens qui l’accompagnaient. Parmi ces derniers, deux batteurs qui, avec leur jeu énergique, ajoutait une belle énergie aux pièces de l’auteur-compositeur interprète.

Tout au long de l’heure et demie qui a suivi, le chanteur nous a servi les nouvelles pièces de Wrong Crowd, aux arrangements plus grandioses, plus dramatiques, et les grands succès de Long Way Down que la foule se donnait un plaisir fou à entonner.

Ses chansons étant presque toutes aussi catchy les unes que les autres, il est difficile d’identifier un seul point fort. De mon côté, l’interprétation de Constellations s’est démarquée par sa simplicité. Il y avait quelque chose de particulièrement beau et doux à entendre le chanteur interpréter sa balade complètement seul au piano, comme si on avait la chance d’être témoins d’un moment d’intimité.

Le show a vite repris de son énergie quand Odell a invité Conner Molander à le rejoindre sur scène pour Sparrow. Le multi instrumentiste de Half Moon Run l’a accompagné à l’harmonica, comme il le fait sur la version studio. Une belle surprise que le public montréalais a beaucoup apprécié!

 

 

 

Le Britannique a terminé son set principal avec son hit Another Love qui a transformé le public du Corona en immense chorale. Après une ovation debout bien sentie, Tom Odell est revenu sur scène pour un explosif rappel de trois pièces, laissant le public avec le deuxième single de son dernier album, Magnetised.

Au bout du compte, bien qu’il ne réinvente pas la roue avec sa pop accrocheuse, Tom Odell nous marque par sa maîtrise de ses instruments : son jeu de piano qui lui semble sans effort et sa voix qui frappe autant par sa puissance qu’elle peut toucher par sa douceur.


En première partie, il y avait son compatriote Barns Courtney qui nous a offert son mélange de blues, de rock et de folk. Bien qu’il était confiné à un coin de la scène — l’équipement d’Odell prenant la majorité de l’espace — son énergie a rempli la salle. Skinny jeans et gilet de cuir, il avait l’allure d’une rockstar et le public l’a traité comme tel. Courtney lui-même n’en croyait pas ses yeux. « Je vais venir vous voir et tous vous embrasser passionnément sur la bouche », a-t-il blagué. Une première partie aura rarement reçu un accueil plus chaleureux dans la métropole.

Crédits photo : RCA Records

Texte révisé par : Gabrielle Demers