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The sound of letting go d’All Time Low

Time to shine pour All Time Low

All time low
Crédit photo : Facebook All Time Low

Par : Marie Eve Archambault

Une grosse soirée attendait les spectateurs alors qu’All Time Low, Gym Class Heroes, Grayscale et Lauran Hibberd foulaient les planches de l’Olympia.

Dès 19 h, la jeune Anglaise Lauran Hibberd est monté sur scène afin de déposer une belle carte de visite au public qui était propice à aimer son matériel. Rappelant un peu Gwen Stefani, la chanteuse âgée de a su offrir une belle performance pour son premier arrêt au Canada.

Puis, le groupe originaire de Philadelphie, Grayscale, est venu divertir les spectateurs qui n’attendaient qu’à entendre du bon rock à leurs oreilles. Bien que ce fut une belle découverte pour ma part, il manquait un petit ingrédient pour rendre le tout magique : le charisme. Les interventions furent rares, et la seule vraie discussion avec le public, le chanteur Collin Walsh s’est mis les pieds dans la bouche en parlant de son excitation pour Toronto le lendemain. Son commentaire lui aura valu des huées du public.

Le retour de Gym Class Heroes

Le dernier passage de Gym Class Heroes date de 2009 alors qu’ils avaient participé au Festival d’été de Québec. Le dernier arrêt à Montréal est une année plus tôt alors qu’ils avaient chanté 30 minutes au défunt festival Vans Warped Tour. N’ayant pas sorti de matériel depuis belle lurette, le public a eu droit à de belles vieilles chansons qui ont su ravir la salle entière. L’excitation a monté d’un cran alors que l’air de Cupid Chokehold s’est fait entendre. En bonus, Alex Gaskarth d’All Time Low est venu chanter le refrain au grand bonheur de tous les gens présents.

Même si le style de Gym Class Heroes diverge à celui de la tête d’affiche qui s’apparente plus à du pop-punk, le public a su prendre avantage de chaque minute de la présence de Travie McCoy et de son groupe. Il faut dire qu’All Time Low et Gym Class Heroes ont été sous la même maison de disque, Fueled by Ramen.

Le plat de résistance

All time low olympia
Crédit photo : Facebook All Time Low

Après trois premières parties, ce fut le plat de résistance : All Time Low. Les fans de la première heure comme les nouveaux ont su savourer chaque pièce sélectionnée par le groupe. La liste de chansons s’avère la plus longue jouée par la formation originaire du Maryland avec un total de 23 pièces musicales.

Alex Gaskarth s’est entretenu avec le public à plusieurs reprises rendant la soirée encore plus agréable. J’y ai découvert des musiciens talentueux, mais aussi très charismatiques et attachants.

Le dernier passage d’All Time Low en tant que tête d’affiche ne date pas d’hier. Cependant, le quintet avait partagé la scène avec Avril Lavigne l’an dernier alors qu’elle était de passage au Québec. Le groupe a sorti la pièce Fake as hell avec la chanteuse canadienne vendredi dernier et il en a profité pour l’offrir à ses fans.

Autre beau cadeau que la formation a offert à ses fans est la chanson Backseat Serenade qui a été choisie par les spectateurs à l’aide d’un code QR. Choix qui semblait être partagé jusqu’à ce que les premières notes se fassent entendre.

Tous ceux et celles qui étaient présents mardi soir à l’Olympia pourront dire que c’était une belle soirée rock où il était difficile de ne pas se faire aller. All Time Low a tout pour plaire. Il est donc évident qu’on entendra parler de lui encore longtemps.