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The Slackers

L’expérience The Slackers 007

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                                                                                                                                             © Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Par : Ariane Coutu-Perrault

Bien que certains puissent se questionner par rapport à l’état de la scène punk rock et ska, à Montréal, elle est toujours présente et bien en vie. Les différents festivals, comme le Festival de ska, le Pouzza Fest et le tout récent Festival 77, organisent des spectacles pour promouvoir cette scène qui regorge encore de talent, d’énergie et de passion.

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Hier soir, Evenko et le Festival 77 présentaient le mythique groupe de New York The Slackers  au Petit Campus. La soirée a commencé en beauté avec Sammy Kay , un ami de la scène montréalaise, bien qu’il vit au New Jersey. Il a joué accompagné de son groupe pour se promener à travers son répertoire. Effectivement, Sammy Kay, qui se présente souvent seul avec sa guitare, compte à son actif plusieurs albums s’inscrivant dans différents styles musicaux. Parfois folk, parfois blues, il a su bien échauffer le public avec sa voix rauque et chaleureuse pour Danny Rebel and The KGB, suivi de  The Slackers. Sammy Kay à donner un bon avant-gout de sa performance seule et acoustique dans 3 semaines au Pouzza Fest.

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Danny Rebel and The KGB sont montés sur scène par la suite avec leur rythme plus lent, mais tout aussi énergique avec leur style reggae et ska s’apparentant plus aux Slackers.  Groupe montréalais très apprécié, ils ont donné comme à leur habitude une très bonne performance tout en faisant pratiquer les pas de danse de la foule. Sammy Kay s’est d’ailleurs joint à eux pour jouer Belly food; moment d’amitié et de sincérité avant d’accueillir les rois du ska (entre autres).

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Les musiciens d’expérience que sont les Slackers sont montés sur scène, d’abord avec le batteur et le bassiste, vêtu de blanc avec son instrument installé au look d’une contrebasse. Ils ont commencé en crescendo pour jouer I Want 2 Be  avant d’enchaîner avec Sarah qui a des tonalités plus blues. Avec leurs complets et leurs fameux chapeaux ska, leur prestance solide et la mélodie du piano, on aurait cru voir 6 James Bond, fiers et sûr d’eux dominant la scène. Tous habillés fièrement, on assiste à la rencontre entre une élégance imposante et une ambiance chaleureuse. Leur longue carrière fait foi de cette assurance, mais aussi l’harmonie parfaite au sein du groupe. Ils créent un ensemble si fort qu’il est difficile d’identifier un leader principal. On assiste plutôt à un groupe de leaders qui s’échangent le rôle.

Au milieu du spectacle, les musiciens laissent Vic Ruggiero, seul à la guitare, pour jouer Come Back Baby accompagné du saxophoniste. Le tout dans une lumière rougeâtre contrastée à une lumière blanche et définie. Ambiance qui traduit bien celle de l’album Red Light, sur lequel se retrouve cette chanson. L’éclairage donnait une ambiance sensuelle et romantique en laissant les deux musiciens dans l’ombre, mais délimités par les lumières.

Ils ont terminé en force avec deux reprises soit Like a Virgin de Madonna et I Shall Be Released de Bob Dylan. Ils ont également joué la chanson Old Dog, accompagnée de Danny Rebel et de Lorraine Muller, chanteuse des Kingpins, en la dédiant à la fondatrice de Festival de ska de Montréal. Non seulement la scène n’a rien de mort, elle est encore bien vivante, battante et remplie d’amour!

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Mélange de décontracté et de maintenance bien habillée.

Credit photo : © Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Texte révisé par : Johanne Mathieu