Zébulon et Salomé Leclerc aux FrancoFolies
©Véronyc Vachon/MatTv.ca
Mon séjour FrancoFolies du mercredi soir était à la fois nostalgique et actuel. Avant de me perdre dans les parfums du passé des B.B., je me suis arrêtée pour voir Zébulon sur la grande scène Bell à 19 h. Je me suis ensuite rendue sur la scène Ford à 20 h pour revoir la lauréate du prix Félix-Leclerc de la chanson 2015, Salomé Leclerc.
Un public aux allures familiales s’était attroupé pour aller voir Zébulon qui faisait également un retour dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Le quatuor de « zigs » a interprété en version acoustique des titres qui les ont fait connaître tels que Adam et elle, Job Steady, Les femmes préfèrent les ginos, R’viens pas trop tard et bien sûr, la très populaire Marie-Louise.
Les hommes en ont fait du chemin depuis avoir remporté le Félix Découverte de l’année en 1994, leur dissolution en 1997 ainsi qu’un bref retour en 2008. Malgré les années, Marc Déry, Yves Déry, Yves Marchand et Alain Quirion démontraient un réel plaisir de jouer ensemble sur scène. C’était convivial, comme une gang de vieux chums nous avaient invités à leur jam (un jam bien pratiqué quand même). Même si c’était sympathique, je me demande toutefois si cette formule allait bien avec la grande scène Bell qui a l’habitude de plus grandes extravagances.
Salomé Leclerc
Salomé Leclerc a attiré mon attention avec la sortie de son premier album Sous les arbres (2011). Depuis la sortie de son deuxième album 27 fois l’aurore (2014) et son spectacle en avril dernier, elle a mon cœur. Et je ne suis pas la seule à le reconnaître. Si recevoir le prix Félix-Leclerc de la chanson 2015 n’était pas assez, 27 fois l’aurore a fait le bonheur autant des critiques que du public en général.
Prenant bonne place sur la scène Ford, elle était accompagnée avec brio des musiciens Philippe Brault, José Major, Benoit Rocheleau et Audrey-Michèle Simard. Une belle masse d’humains s’était rassemblée pour voir cette jeune femme originaire de St-François-de-Lotbinière. Au menu, elle offre de magnifiques chansons apparemment « inquiétantes », mais toujours envoûtantes. Avec son talent pour le verbe et son impressionnante musicalité, ça ne tardera pas avant que Salomé devienne un nom familier de la scène musicale québécoise. Ce n’est pas pour rien que Vincent Vallières l’a invitée sur scène lors de son propre concert sur la scène Bell jeudi en soirée.
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