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Snarky Puppy au FIJM

Une performance musicale époustouflante!

Snarky Puppy
Crédit photo : Victor Diaz Lamich

Par : Lynda Ouellet

C’est à la salle MTelus le 30 juin que le groupe Snarky Puppy de Brooklyn a envouté le public sous la direction du leader, compositeur, producteur et bassiste, Michael League.

L’atmosphère de cette salle sombre et brumeuse n’a pas empêché le public d’être présent et à pleine capacité. Tous les genres et les tous les âges y étaient. Snarky Puppy est un groupe rassembleur.

D’abord, en première partie, Yessaï Karapetian, pianiste, compositeur et multi-instrumentiste réunit pour la première fois sur scène avec deux excellents artistes qui ont été présenté trop rapidement, un batteur et un bassiste. Cinq pièces musicales jazzées et teintées de beauté, de puissance, d’un grain de mélancolie, d’ombre et de lumière. Ils se sont amusés ces gars-là. Le public a apprécié fortement.

Une salve d’applaudissement!

Snarky Puppy au FIJM
Crédit photo: Victor Diaz Lamich

À 21h52, une fois la salle réchauffée et, ce n’est pas peu dire, malgré une salle climatisée, chaud vous dites? Snarky Puppy s’est installé. Dix musiciens étaient présents : un saxophoniste, deux trompettistes, un violoniste, un guitariste, trois claviéristes, un batteur et un percussionniste. Imaginez une parfaite symbiose avec dix personnes, et bien, cela existe.

Moi qui assistait pour la première fois à la prouesse musicale de ces artistes, je me suis laissée envouter en un rien de temps. Je suis encore habitée par leur prestation et surtout, le plaisir évident de ces artistes à performer ensemble. Chaque pièce jouée ouvrait une fenêtre vers un solo pour chacun des musiciens. Les autres l’accompagnaient et l’enveloppaient tels une mère regardant son petit avec admiration et respect.

La foule est accro au « beat »!

FIJM avec Snarky Puppy
Crédit photo : Victor Diaz Lamich

Snarky Puppy a un style totalement unique. Le fil conducteur de chaque pièce donne un « beat » qui va en augmentant de rythme et de puissance, un crescendo où le spectateur se laisse hypnotiser momentanément dans une bulle intemporelle. On suit la parade quelle que soit la direction, on prend le train et on vibre littéralement.

Une des dernières pièces de la soirée a rendu hommage à Bernard Wright, légende du jazz-funk que Michael League appelle « le parrain musical ». Le claviériste et compositeur est décédé en 2022 peu de temps après l’enregistrement de leur nouvel album Empire Central.

Ce fut une révélation que d’assister à la performance de Snarky Puppy et c’était le dernier concert de leur tournée américaine. Le groupe traversera par la suite l’océan pour poursuivre avec la tournée européenne. Si vous voulez être émerveillés et sidérés, réservez votre place la prochaine fois que Snarky Puppy s’annoncera à nouveau dans notre métropole.