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Samedi dans le vent: gala d’humour

Une soirée d’humour qui fait du bien

Par Marie Eve Archambault

©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Samedi dernier se tenait la première soirée d’une série de quatre des Samedis dans le vent à St-Jean-sur-Richelieu. Le conseil municipal, en partenariat avec la SPEC du Haut-Richelieu, a voulu saisir l’opportunité de fêter le retour à la vie un peu plus normale. Au total, 3700 personnes se sont rassemblées au parc Gerry-Boulet pour voir le spectacle d’humour animé par Martin VachonAu menu, nous pouvions voir François Bellefeuille, Simon Gouache, Guillaume Pineault, Gabrielle Caron, Thomas CroftetBlondes naturelles.

Avec l’ajout du passeport vaccinal, la soirée a commencé un peu plus tardivement. Autour de 19h45, Martin Vachon a monté sur scène pour entamer la soirée malgré que la totalité de l’audience n’était pas encore entrée sur le site: « Au prix que vous avez payé, vous n’avez pas à chialer », a-t-il lancé en blague en faisant référence à la gratuité du billet. Le l’humoriste johannais s’est empressé à faire quelques gags que seuls les gens de St-Jean-sur-Richelieu et environ pouvait comprendre. Bien sûr, il n’a pas passé sous silence l’ouverture du Guzzo qui se fait attendre depuis de nombreuses années. Puis, il nous a offert son numéro sur son audition à l’émission Cheval-Serpent et celui entourant son escapade à Las Vegas. Il a le talent d’un bon raconteur et il s’est bien nous garder en haleine.

©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Celui qui a réchauffé le public, car Dieu sait que c’était plutôt une soirée frisquet, est l’humoriste fort prometteur Thomas Croft. Son acolyte Gabrielle Caron a par la suite pris le relais en parlant de l’égalité des sexes et particulièrement dans le monde de l’humour. Elle relate l’histoire où une personne l’a prise pour la blonde d’un humoriste, puis elle dit qu’elle n’aime pas entendre dire qu’elle fait de l’humour de filles. Pourtant, les femmes présentes se sont senties énormément interpellées par son numéro samedi soir.

Gabrielle Caron a par la suite laissé place au Maskoutain, Guillaume Pineault, qui a tout fracassé par son passage. Réputé par son talent de raconteur, l’humoriste a raconté une histoire de l’un de ses passages à la clinique. Puis, il a souligné un des bienfaits de la COVID: celui de ne pas fêter Noël chez sa belle-famille. Pour l’occasion, Pineault a offert un numéro original qui ne se retrouve pas dans son premier one-man show Détour. Comme à son habitude, il n’est pas donné de repos aux spectateurs. Les rires ne se faisaient pas attendre.

©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Par la suite, Simon Gouache est monté sur scène afin de parler de sa remise en questions. Est-il pour la chasse? Il mange de la viande, mais il n’est pas pour le meurtre des animaux. Toutefois, il admire le travail des chasseurs qui se dévouent corps et âme pour attraper un orignal. Un numéro qui a su faire rigoler plusieurs spectateurs présent. Puis, il s’est interrogé sur une question existentielle: « L’humour, est-ce que c’est de l’art pour vous? » La foule a répondu par l’affirmative. Toutefois, l’humoriste raconte une histoire qui lui fait penser le contraire. Au départ, on ne sait pas trop où il va nous amener, mais la chute est excellente!

©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Finalement, François Bellefeuille a clôturé le gala d’humour en présentant un numéro que l’on retrouve dans son spectacle Le plus fort au monde, mais on a pu remarquer qu’il y avait plusieurs quelques ajouts dans son numéro. Rien n’empêche qu’on a eu la chance d’entendre du Bellefeuille à l’état pur. L’humoriste avait l’air heureux de remonter sur les planches après ses vacances aux îles de la Madeleine.

©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

La semaine prochaine, Marc Dupré sera l’invité des Samedis dans le vent. Le 18 septembre, ce sera le spectacle Pour une histoire d’un soir. Les festivités se termineront avec Loud le 25 septembre prochain. Toutes les soirées sont complètent, mais l’organisation invite les gens à mettre leur nom sur une liste d’attente au cas où des billets se libéreraient.