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Quoi de neuf au Musée?

La rentrée s’amorce dans les musées montréalais

Un rare portrait de la photographe Diane Arbus réalisé à l’Automat de la 6ᵉ Avenue, entre la 41ᵉ et la 42ᵉ Rue, à New York, vers 1968. Photo Roz Kelly/Michael Ochs Archives/Getty Images

Par : Justine Millaire

Diane Arbus : Photographies, 1956-1971 au Musée de Beaux-Arts

Le Musée des Beaux-Arts de Montréal a cette semaine ouvert au public son exposition consacrée à l’œuvre de la photographe américaine Diane Arbus (1923-1971). Réalisée en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de l’Ontario, cette exposition propose un survol des 15 ans de carrière de l’artiste, de ses débuts en 1956 jusqu’à son décès en 1971.

Diane Arbus (1923-1971), Couple d’adolescents dans Hudson Street, N.Y.C., 1963, épreuve à la gélatine argentique; imprimée ultérieurement, feuille : 50,8 × 40,6 cm. Musée des beaux-arts de l’Ontario, don de Robin et David Young, 2016. Copyright © Estate of Diane Arbus

Diane Arbus s’est consacrée à l’art du portrait, saisissant ses sujets dans la ville de New-York et les alentours. Ses sujets sont singuliers et représentatifs de la diversité de l’humanité, et l’artiste leur fait prendre toute la place. Diane Arbus : Photographies, 1956-1971 présente l’évolution du style de l’artiste sur l’ensemble de sa carrière, intercalant ses photographies avec citation de l’artiste présentant ses intentions, ses choix techniques et le hasard de ses découvertes

L’exposition sera présentée jusqu’au 29 janvier 2023

Fragilité entrelacée à la Guilde

La Guilde, galerie d’art spécialisée dans la mise en valeur du talent des artistes Inuits, des Premières Nations et Métis, consacre sa nouvelle exposition à l’interrelation entre les humains et l’environnement.

Fragilité entrelacée combine ainsi les talents de neuf artistes émergents et établis. Travaillant la céramique, le verre, le métal, le bois, le perlage, le textile, les matériaux organiques et la photographie, chacun capture à sa manière la précarité de la nature, notre dépendance face au monde qui nous entoure et la résilience dont il faut faire preuve face à un monde en transformation.

Fragilité entrelacée. Photo officielle

L’exposition a pour but de susciter une discussion sur le pouvoir de transformation de l’art et sur notre impact — individuel et collectif — sur notre environnement, qu’il soit physique, social ou culturel. Elle met en évidence notre dépendance à la nature comme moyen de nous sensibiliser aux répercussions des changements climatiques. […] [Car] nous sommes tous concernés…nous sommes tous entrelacés.

L’exposition sera présentée jusqu’au 20 novembre 2022

Nous: Portraits de l’Assistance Sociale à l’écomusée du fier monde

L’écomusée du fier monde, un musée citoyen et d’histoire ouvrière situé dans le quartier Centre-Sud, a récemment ouvert une nouvelle exposition. Dans la lignée de sa mission de mettre en lumière les expériences des personnes marginalisée, l’écomusée propose cet automne une exposition centrée sur les personnes prestataires de l’aide sociale.

Nous: Portraits de l’Assistance Sociale. Affiche officielle.

Cette exposition, qui regroupe des portraits photographiques, des témoignages et les constats d’une vaste recherche universitaire, invite à identifier et à déconstruire les préjugés les plus communs à l’égard des personnes assistées sociales.

L’exposition a été co-réalisée par l’Université TÉLUQ, la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains et le Collectif pour un Québec sans pauvreté. Nous: Portraits de l’Assistance Sociale entremêle ainsi des portraits personnels à un contexte global.

Cette exposition sera à l’écomusée du fier monde jusqu’au 9 octobre.