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Première du spectacle Pour déjouer l’ennui de Pierre Lapointe

Un spectacle qui fait l’effet d’un bouillon de poulet pour l’âme

© Facebook de Pierre Lapointe

Par : Myriam Bercier

Mercredi le 26 février 2020 a eu lieu la première médiatique du spectacle de Pierre Lapointe, Pour déjouer l’ennui, à l’Usine C de Montréal.

Celui derrière l’album Seul au piano a ouvert le spectacle seul devant le rideau (et sans son piano). C’est dans un habillement des plus classiques en noir et blanc qu’il s’est présenté devant le public, lui qu’on connaît pour ses habits haut en couleur. La deuxième chanson a été marquée par l’ouverture des rideaux, qui a laissé apparaître un décor argenté avec des rideaux scintillants et une énorme boule disco.

© Facebook de Pierre Lapointe

La soirée s’est déroulée tout en douceur, à l’image du dernier album de Pierre Lapointe, Pour déjouer l’ennui. Les pièces et l’arrangement de ces dernières ont fait passé une soirée douce au public, une soirée qui fait du bien. La vulnérabilité et les émotions à fleur de peau qui font autant partie de l’album que du spectacle donnent l’impression que notre âme se fait bercer par le chanteur.

© Facebook de Pierre Lapointe

L’humour était également au rendez-vous notamment grâce à la « minute libre des musiciens ». Le concept est simple : Pierre Lapointe donne une minute à chacun de ses musiciens afin qu’ils disent ce qu’ils veulent. Ça a donné des moments touchants (notamment quand Philippe Brault a profité de sa minute pour dire à sa conjointe qu’il l’aime, puisqu’ils sont tous les deux très occupés et que sinon, il ne prend pas le temps de le dire) ou encore des moments assez cocasses (par exemple, quand Joseph Marchand a expliqué comment il a fait pour se retrouver au Téléjournal à commenter les barricades ferroviaires mises en place par les autochtones en soutien à la communauté Wet’suwet’en).

Pierre Lapointe et ses musiciens avant de monter sur scène
© Facebook de Pierre Lapointe

Avant certaines chansons, Pierre Lapointe a pris le temps d’expliquer leur création. Dans le cas de sa pièce Le monarque des Indes, composée de concert avec Albin de la Simone, il a échappé qu’il vivait une histoire d’amour avec un gars « bien cute, mais pas très brillant », créant ainsi une éruption de rires dans la salle. Toute la chanson a été ponctuée des fous rires du musicien ainsi que de sa théâtralité alors qu’il tentait de reprendre le dessus. De plus, certaines chansons se sont vues être arrangées différemment, dont 27-100 rue des Partances, qui s’est retrouvée avec un solo au ukulélé bien orchestré par Philippe Brault.

Pierre Lapointe part en tournée avec son spectacle Pour déjouer l’ennui et comme il le dit lui-même : « Il faut venir le voir plus d’une fois! »

Texte révisé par : Johanne Mathieu