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Paul Piché à l’International de montgolfières

Un monument qui ne se démode pas

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© Angéline Gosselin/MatTv.ca

Par : Christian Gaulin

L’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu accueillait dimanche soir un monument de la musique au Québec, Paul Piché. L’homme, qui soufflera soixante-quatre chandelles le 5 septembre prochain, était en grande forme et est toujours aussi heureux de retrouver son public, même après 40 ans de métier dans le corps. Pour les gens de ma génération, sa musique demeure un bon vieux classique qui ne se démode pas et qui traverse bien le temps. Piché ne se réinvente pas non plus, mais ça fonctionne toujours. Pourquoi changer une formule gagnante?

L’auteur-compositeur-interprète est encore en pleine possession de sa voix chaude et puissante, et il a peu changé avec les années. Bon okay… Il porte maintenant la barbe courte plutôt que longue, il a pris un peu de coffre comme tout homme qui prend de l’âge et il prône beaucoup moins les phrases nationalistes dans les grands rassemblements. Mais sinon, il est pareil : chaleureux, engagé, poétique, passionné, touchant et généreux. C’est un grand rassembleur qui réchauffe l’âme.

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Dimanche soir, Paul Piché nous a encore fait une place autour de son feu de camp. Et on n’avait pas besoin de guimauves, juste sa musique, afin que nous puissions chanter avec lui, car tout le monde connaît ses chansons. Pour notre grand bonheur, il a interprété plusieurs succès, des incontournables telles que J’appelle, Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir, Chu pas mal mal parti, Les pleins, Car je t’aime, Ne fais pas ça, J’étais ben étonné, Sur ma peau et Voilà c’que nous voulons. Et il y en a eu d’autres un peu moins connues, mais toutes aussi belles : À ma hauteur, Arrêtez et L’enfant prodige. Puis, est arrivée la tant attendue L’escalier, que la foule a chantée haut et fort avec l’artiste, un grand moment dans le spectacle.

Piché nous réservait également quelques surprises alors qu’il a invité le duo 2Frères pour chanter Un château de sable avec lui et un peu plus tard, Celui, une chanson inspirée par son fils. Puis, ce fut au tour de Vincent Vallières de se joindre à eux pour interpréter La gigue à Mitchounano. Vallières et Piché se sont par la suite retrouvés seuls afin de chanter Heureux d’un printemps, un autre moment mémorable. Pour la finale, tout ce beau monde s’est rassemblé sur scène pour entonner Mon Joe. Bref, on en aurait pris plusieurs autres… À noter que Safia Nolin devait aussi faire partie du spectacle, mais elle a dû déclarer forfait à cause d’un mal de dents.

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Paul Piché roule sa bosse depuis des lunes et célèbre ses 40 ans de carrière cette année. Il en a parcouru du chemin depuis la parution de l’album À qui appartient l’beau temps, en 1977. Dix albums plus tard, ce libre penseur chante toujours l’amour aussi poétiquement que les thèmes sociaux qui lui tiennent à cœur.

Pour suivre sa tournée « Paul Piché, 40 printemps » et connaître ses projets, vous trouverez tout sur son site Internet et sur sa page Facebook. Et si vous ne connaissez pas Paul Piché, go, c’est maintenant!

Crédit photo : © Angéline Gosselin/MatTv.ca

Texte révisé par : Annie Simard