Une visite très attendue à Montréal
Par : Serge Guay
Le groupe Muse s’est arrêté au Centre Bell lors de la nouvelle tournée du groupe de rock britannique. Pour l’occasion, le groupe Evanescence était aussi présent tout comme One ok rock.
C’est au groupe rock Japonais One ok rock que revient la tâche de faire patienter la foule. Fort d’une dizaine d’albums, le groupe fera peut-être sa place dans le paysage musical nord américain avec des titres comme, renegades, neon (qui rappelle la sonorité de Muse) et your tears are mine livrées en prestation et bien reçues du public.
Evanescence très attendu
Suivent Evanescence accueilli avec enthousiasme par la foule. Ils entament la très lourde Broken pieces shine de leur dernier album The bitter truth suivi de What you want de leur album éponyme.
La prestation est parsemée de succès tels que Going under, Call me when you’re sober agrémentées de lasers multicolores qui survoltent la foule. La voix angélique de la chanteuse Amy Lee se révèle sur l’immense My immortal suivi d’une ovation méritée.
Ils quittent sur la chanson que tous attendaient soit l’incomparable Bring me to life!
Et enfin Muse!
Crédit photo : Maryse Phaneuf // mattv.ca
L’attente pour Muse s’est avérée bien assez longue depuis leur dernière visite en 2019. Pour la première de deux soirées au Centre Bell, c’est sur le coup de 21:10 qu’ils entrent en scène, sur un tollé de cris et d’applaudissements.
Les membres masqués explosent en entrée avec Will of the people pièce titre du dernier album. C’est sur une scène au plancher lumineux qu’ils enchaînent avec Interlude/Hysteria de l’album Absolution, les éclairages mitraillent vigoureusement la foule.
S’en suit Psycho tiré de Drones où la foule s’enrôle dans leur univers. Time is running out est interprétée en chœur avec le public, catapultes de guirlandes, confettis et lance flames ne font qu’ajouter à la symbiose avec le public qui est palpable.
La sonorité techno de Madness ne fait que démontrer le large registre dans lequel Muse peut naviguer. C’est avec les puissantes Uprising suivi de Prelude et Starlight qu’ils quittent la scène. Le public n’étant pas tout à fait rassasié en redemande encore.
Encore et encore
Comme rappel, Muse est sans pitié et propulsent Kill or be killed, ensuite le bassiste Christopher Wolstenholme entame brillamment à l’harmonica Il était une fois dans l’ouest du légendaire Sergio Léoné, ce qui initie la chaleureuse Knights in Cydonia en clôture de cette mémorable soirée.
Pour Muse qui approchent leur trentaine années d’existence, rien n’y transparait. Leur musique toujours en évolution s’adapte aux tendances actuelles sans trahir leur identité et leur prestation scénique ne fait que confirmer qu’ils sont bien ancrés et bien présents pour de nombreuses années encore!!!
Crédit photo : Maryse Phaneuf // mattv.ca