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Misstress Barbara fait fondre la neige

Retour sur Igloofest #6

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©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Par Maxime D.-Pomerleau

Licornes, requins, bananes joyeuses et autres Power Rangers étaient réunis en grand nombre samedi pour la prestation à Igloofest de la reine du techno : Misstress Barbara. Une soirée sous le signe de l’harmonie, que même l’étrange météo n’a su entacher. En effet, malgré la température (trop) clémente de samedi, un ravissant 0°C, la soirée a débuté sous la pluie verglaçante, causant ainsi quelques lacs de «slotche» sur le site d’Igloofest et plusieurs chutes sur le derrière! Heureusement, la pluie a cessé autour de 22h30, à temps pour apprécier le set de Misstress Barbara, qui succédait à Rafa Barrios aux platines. La DJ québécoise est l’une des favorites du public, et elle lui rend bien son amour avec des performances impeccables et rassembleuses. En septembre dernier, elle a offert un set de six heures au Piknic Électronik!

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Le mauvais temps n’a pas découragé les festivaliers, qui étaient nombreux sur le site d’Igloofest comprenant un nouvel aménagement mettant en valeur l’action sur la scène principale, avec un immense espace pour contenir la foule et une grande zone VIP, de même que quatre écrans retransmettant les projections des VJ invités. Le 27 janvier, c’était Diagraf qui accompagnait Misstress B, un habitué du festival. Les compositions visuelles de l’artiste, des formes géométriques dans les couleurs rouges, noires et blanches, semblaient suivre par moment les couleurs de la Grande roue du Vieux Port. Les images aux accents futuristes (on se sentait parfois dans un vaisseau spatial) ou plus graphiques (un cœur humain) étaient en accord avec la musique de Misstress Barbara. Au cours de la première heure, le style oscillait entre le techno et le house, alors que les hard beats de la DJ se faisaient de plus en plus présents dans la deuxième heure.

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La scène Vidéotron, où performait notamment le duo Or Room, a été plutôt désertée tout comme le sympathique dôme où l’on se réfugie habituellement lors de soirées glaciales. L’allée Igloo cantine a le mérite de rassembler plusieurs restaurateurs et de compter des aires repos pour les danseurs, mais l’ensemble du site était plus fade que les années précédentes. La foule semblait aussi plus amortie; pas de one piece extravagant (plusieurs étaient en jeans) même si les pyjamas et costumes d’Halloween ont toujours la cote. Peut-être que nous ressentions moins le besoin de danser pour survivre au froid, comme c’est le cas habituellement? Même si on a connu des soirées plus déchaînées, Igloofest était certainement l’endroit à Montréal où sortir samedi dernier, avec notre DJ préférée, qu’on reverra certainement dans la prochaine programmation du Piknic Électronik!

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Il reste encore un week-end de célébrations hivernales comme seule Montréal sait le faire : rendez-vous sur le site officiel d’Igloofest pour écouter le groove hip hop de DJ Esco, les vieux routiers Sasha & John Digweed et la musique cinématographique de Worakls.

#Igloofestmtl

Crédit photo : ©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Texte révisé par : Marie-France Boisvert