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Michaël Brun: une ambiance unique

Bayo: la culture haïtienne en cadeau

Une soirée bayo par le musicien Michaël Burn dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal
Crédit Photo: Frédérique Ménard-Aubin

Par: Marie-Christine Jeanty 

Dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal, Michaël Brun, compositeur, réalisateur, remixeur et DJ a tenu une édition inoubliable de ses soirées Bayo, célébration — façon sound system — des cultures musicales modernes antillaises et afro-descendantes. Une dizaine d’artistes ont tour à tour rejoint Michël Brun sur scène: Kolo, Paul Beaubrun & Anie Alerte, Kelly Krow Darline Desca, Anie Alerte, Durkheim, Shay Lia, Naika, Steves J Bryan, Corneille, Papi Jay, Kabysh, Baky, BIC, Jonas et Boukman Eksperyans. Il faisait chaud au sens propre et figuré au MTelus vendredi soir.

À travers sa musique le musicien né à Port-au-Prince d’un père haïtien et d’une mère guyanaise a développé une saveur unique influencée autant par la musique d’Haïti que par les musiques électroniques ou le R&B. Avec ses tournées, il souhaite offrir la culture haïtienne moderne en cadeau et de permettre à ses artistes, une plateforme globale.

Il y a tant de moments importants de la soirée mais en vrac quelques moments marquants: la belle chimie entre Anie Alerte et Paul Beaubrun; l’arrivée de Corneille sur scène, la belle surprise alors que tout le monde croyait que la soirée était terminée du groupe légendaire Boukman Eksperyans.

Le public a également eu l’exclusivité des chansons inédites du mini album que Michaël Brun lancera dans deux semaines. Ce sera sa première parution depuis qu’il a paraphé une entente avec la maison de disques américaine Astralwerks, après dix années à développer son projet de manière indépendante.

Le jeune auteur, compositeur, interprète et musicien Michaël Burn au MTelus
Crédit Photo: Frédérique Aubin-Ménard

Bayo était une expérience à vivre, à quand la scène TD? La joie de vivre haïtienne était à son paroxysme avec le Rarajazz de Montréal a pris une quinzaine de minutes pour rassembler les festivaliers avant d’investir la rue Sainte-Catherine avec spontanéité et passion, au grand plaisir des passants qui souriaient et filmaient la scène. Tout le monde est rentré à maison, le coeur joyeux!