Une soirée somptueuse

Par : Ariane Dostaler
Le 29 avril dernier, la somptueuse salle du Caf’ Conc’, nichée au cœur de l’hôtel Marriott à Montréal, a été le théâtre d’un lancement de disque à la hauteur d’une icône. Marie-Élaine Thibert y dévoilait : 11 bis, rue d’Orchampt, qui se veut un hommage à Dalida, un album produit par nul autre que Maxime Landry qui partage le titre d’ex-académicien, tout comme elle. Ce lancement-spectacle a été bien plus qu’une simple présentation d’album : c’était un véritable événement scénique, pensé avec émotions.
Marie-Élaine, habitée par l’univers de Dalida, a livré des interprétations vibrantes des plus grands classiques de la diva franco-égyptienne, de Gigi l’Amoroso à Parlez-moi de lui, en passant par une version magnifique d’Il venait d’avoir 18 ans. Entourée de dix musiciens et choristes, elle a su créer une ambiance riche et généreuse.
Le public, composé d’amis, d’artistes (dont Suzie Villeneuve, Katrine Sansregrets et Annie Blanchard) et de fans de la chanteuse depuis plus de 20 ans, semblait heureux de retrouver la chanteuse dans son élément, c’est-à-dire, en interprétant des grandes chansons de la musique francophone.
De beaux clins d’oeil

Moment particulièrement marquant de la soirée : sa performance de Paroles, Paroles, en duo avec l’illusionniste Messmer. Ce dernier, fidèle à sa réputation, a ponctué la prestation de clins d’œil humoristiques et de suggestions d’hypnose, allant même jusqu’à « convaincre » le public d’acheter l’album.
Autres surprises mémorables : la participation envoûtante de la chorale Afrika intshiyetu, qui a transporté la salle dans un moment d’une belle magie, tout comme l’apparition du danseur et chorégraphe Jessy Gauthier, apportant une touche de sensualité à la mise en scène.
Ce fut un lancement d’album comme on en voit trop peu : étoffé, audacieux, et profondément sincère.
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