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Mac Miller et Soulsection au Métropolis

Au rythme des voix rassemblées

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©Page Facebook officielle

Par  : Julie Côté

Fin novembre. Lorsque d’autres sont à la recherche du cadeau ultime pour le temps des Fêtes, d’autres se ruent vers les tout derniers billets du spectacle de Mac Miller de vendredi dernier, alors que le spectacle affichait presque complet depuis plusieurs semaines déjà. De retour à Montréal depuis septembre 2015, le rappeur électrisant nous a offert une performance bien énergique, qui a ravi tout le monde.

Avec un nouvel album, The divine feminine, qui a atteint le numéro 1 du Billboard Chart dès son entrée dans les palmarès, la curiosité des amateurs de rap était clairement au rendez-vous. « J’ai composé dans mes moments de lueur comme dans ceux plus obscurs, mais dans tous ces moments-là, vous étiez là pour moi et je vous en remercie », mentionne le rappeur originaire de Pennsylvanie, visiblement touché par le public présent en si grand nombre.

Les applaudissements ont été à leur plus haut niveau lors de l’interprétation de Best Day Ever, une chanson qu’il ne refera pas de sitôt, dit-il, et ce, malgré la grande popularité de la chanson, que le rappeur a créée il y a déjà six ans de cela. Dans les grandes absentes de la soirée, la chanson qui l’a rendu célèbre, Donald Trump, n’a pas été interprétée. Représentant à l’époque le symbole de l’argent roi, Malcolm James MacCormick déteste toujours autant le nouveau président désigné des États-Unis, et par protestation, arrête de jouer la chanson en concert.

Soulsection en première partie… en deux temps

Vers 8 heures pile, le DJ reconnu pour son style House progressif Lakim, faisant d’habitude partie du collectif Soulsection se pointe le bout du nez. Avec un set plutôt mou, le public regardait ailleurs, n’écoutait pas, à la limite même, la musique d’ambiance était plus dynamique que son set, et les chansons peu reconnaissables ne donnaient aucun facteur de rassemblement possible.

Texte révisé par : Annie Simard