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Lisa Leblanc amène le party avec elle, aux Francos

Un spectacle qui nous ramène à l’époque du disco

Crédit : Frédérique Ménard Aubin

Par Ariane Monzerolle

La foule fébrile remplit le quartier des spectacles et attend impatiemment le début du spectacle de la charmante Lisa Leblanc. Cette année, l’artiste se trouve dans les têtes d’affiche des Francos, une venue bien rafraichissante dans la programmation. Avec son ton unique et légèrement absurde, peu d’artistes peuvent se comparer à elle.

Puis une voix off, à la manière d’un annonceur du studio 54, nous introduit à ce spectacle qui sera haut en couleur. Les lumières s’allument et on découvre un groupe de musique abordant des vestes pailletées et un décor rappelant les années 70. Arrive enfin, sous un tonnerre d’applaudissements, la magnifique interprète elle-même portant un costume trois pièces mauve pailleté avec un v doré de frange, un look très disco futuriste.

Crédit : Frédérique Ménard Aubin

L’ambiance était électrisante, la foule dansait, chantait et s’exclamait constamment. Les musiciens quant à eux nous offraient des performances qui en valaient le détour. L’interprète, quant à elle, savourait ces moments et nous en donnait encore plus que ce à quoi on s’attendait.

Durant la soirée, on avait droit à un beau pot-pourri de style musical : du country, du folk, du rock, de la pop, du disco et du métal. Je n’ai pas d’autres artistes en tête qui peut briller dans autant de style musical que Lisa Leblanc. Au final, il y a toujours un lien entre ces chansons, et on reconnait sa signature musicale. Je tiens aussi à mentionner le travail de son band, ça ne doit pas toujours être facile d’alterner entre ces divers styles pourtant iels le font avec brio et supporte bien l’artiste. On a même eu droit à quelques moments ou les guitaristes s’affrontaient.

Crédit : Victor Diaz Lamich

Lisa Leblanc n’a pas peur d’utiliser divers instruments tout au long de son spectacle que ce soit le triangle ou bien le banjo. Elle nous les fait redécouvrir. On voit tout de suite qu’elle a une passion pour la musique. J’ai aussi l’impression qu’avec son nouvel album aux tonalités disco, qui était en vedette lors de spectacle, elle embrasse plus ses origines acadiennes. Beaucoup de ses chansons sont inspirées par son quotidien. Par exemple, une de ses chansons Gossip s’inspire des gens qui commèrent dans les cafés en région ou encore Menu Acadien qui nous fait la liste des plats traditionnels du Nouveau-Brunswick. Personnellement, j’ai aussi trouvé que son accent est plus présent dans ses chansons et est même parfois mis en valeur.

Nous avons aussi eu droit à des prestations du cirque Alphonse. Les prestations étaient magnifiques et donnaient un effet surréaliste au concert. Iels sont arrivé.e.s au parfait moment dans le spectacle, un peu comme une surprise. On a pu voir des numéros de voltige, d’acrobatie et rollers le tout dans un ton humoristique. Les deux prestations se complémentaient bien et n’empêchaient pas l’une ou l’autre de briller, il y avait un beau partage de l’espace scénique.

Le choix des chansons jouées durant le spectacle permettait à la foule de lever. C’était une belle montée en intensité ou un crescendo pour les amateur.trice.s de musique qui me lise. C’est un show qui fessait sourire.

Vous savez les soirées où le vent se glisse sur la nuque, les accords nous font vibrer de l’intérieur, l’enthousiasme de la foule vient nous chercher dans le cœur, ce sentiment de plénitude face au spectacle ? Eh bien, le show de Lisa Leblanc c’était ça et bien plus encore ! Définitivement mon spectacle favori des Francos.

Crédit : Frédérique Ménard Aubin

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