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Les retrouvailles

Retour sur le Pouzza Fest – Jour 1

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© Frédérique Pilote/MatTv.ca

Par : Maxime D.-Pomerleau

C’est ce temps de l’année, enfin! Le retour du meilleur festival pour débuter l’été (qui est arrivé tout d’un coup la semaine dernière, avec un écrasant 35 degrés) : le Pouzza Fest! Soulignant sa septième édition en 2017, le festival célébrant la culture et la musique punk rock est toujours gage de découvertes musicales et de bons moments entre amis.

Il y avait une fébrilité dans l’air, vendredi, alors que je me rendais au Quartier général récupérer mon accréditation. À peine dans la file d’attente, je rencontre un ami vu la dernière fois au Pouzza 6, avec qui je me rends au Jardin des bières pour The Beatdown et Hugo Mudie, qui ouvraient officiellement mon Pouzza. C’est aussi ça, la magie de ce festival : retrouver une communauté qu’on ne voit parfois qu’à ce moment de l’année, dans le quadrilatère entre St-Denis et St-Urbain, et Ontario et Ste-Catherine. Distributions de high fives et accolades; trinquons aux amitiés que le festival entretient depuis sept ans! Oui, c’est quétaine, mais c’est vrai. Le Pouzza Fest est un ressourcement un peu dur sur le foie, mais ô combien important pour l’esprit!

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© Frédérique Pilote/MatTv.ca

Après un départ tout en douceur avec le ska-reggae de The Beatdown et un Hugo Mudie qui rockait le poncho et le chapeau de cowboys comme pas un, le party a commencé à lever avec Mustard Plug, groupe ska punk du Michigan, bien connu pour faire danser les foules. Ils ont livré une courte mais efficace prestation, dont la majeure partie des chansons provenait de Evildoers Beware!, et on vous confirme qu’en 2017, ça skank encore en masse! Ils ont évidemment terminé avec leur hymne Beer (Song). Ce fut ensuite le tour d’un autre groupe formé en 1991, les vétérans de la scène ska, The Slackers, de prendre le micro, dans le cadre de leur tournée Redlight, qui souligne les 20 ans de sortie de l’album phare du groupe! Leur dernier passage au Pouzza datant de 2013, beaucoup de fans avaient hâte de les revoir. Une bonne prestation, calculée mais peut-être un peu sur le pilote automatique. Leur mélange de rocksteady, de soul et de ska étant moins vif que les précédents groupes, la foule a été un peu amortie par cette dernière prestation au Jardin des bières.

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© Frédérique Pilote/MatTv.ca

Qu’à cela ne tienne, on se dirige vers les Foufounes électriques pour du girl power et du punk rock qui déménage, avec Bad Cop/Bad Cop, suivi de Red City Radio. En même temps, je retrouve Will des Hunters, Joe de Crash ton rock, Kman, Valérie Desnoyers du Festival Ska de Montréal et les collègues des médias de Québec Punk Détente et Prescription Punk Rock pour boire pas mal de bière et jaser scène locale. Pour beaucoup, le clou de la soirée était RVIVR, qui était du premier Pouzza Fest, en 2011, et dont l’excellent punk rock mélodique avait touché le public droit au cœur. Cette année, leur simple présence, avec les membres jouant beaucoup sur les codes vestimentaires et esthétiques genrés, confirme que le mouvement punk en est un d’ouverture à la différence, de tolérance et qui aspire à  l’égalité entre ses membres. Ils sont fabuleux et je vous invite fortement à  les découvrir. Beaucoup de la musique de RVIVR est gratuite sur l’étiquette de disques Rumbletowne Records. On n’a pas de photos des derniers groupes, car la photographe s’est fait violemment rentrée dedans et s’est retrouvée à l’hôpital avec des côtes fêlées. Crowd du Pouzza, ton enthousiasme débordant est parfois mal dirigé sur les pauvres photographes qui font souvent ce travail bénévolement. Veille sur eux!

À 2 h 30 du matin, j’ai décidé qu’il était acceptable d’aller me coucher et de ménager mes énergies pour les deux prochains jours, particulièrement pour le samedi, où j’avais comme objectif (irréalisable) de voir 20 groupes en spectacle. Allez, deux aspirines et hop, au lit!

#Pouzza7

Photos : Collaboration spéciale Frédérique Pilote

Texte révisé par : Johanne Mathieu