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Les 4 saisons d’André Gagnon : toujours aussi Wow, malgré son absence

André Gagnon Symphonique : le legs symphonique

Crédit photo : Michel Pinault

Par : Annie Dubé

Dimanche dernier, trois ans jour pour jour après le décès du compositeur québécois André Gagnon le 3 décembre 2020, un événement bien spécial s’est déroulé à Montréal. Un legs culturel à transmettre aux futures générations a parsemé le Théâtre Maisonneuve de ses plus beaux flocons de musique, avec ce concert bien spécial interprétant Les 4 saisons d’André Gagnon version symphonique.

Parce que plusieurs des musiciens de l’orchestre n’étaient pas encore nés à l’époque des plus grands succès de Gagnon, le sympathique et talentueux pianiste et arrangeur Stéphane Aubin, qui s’identifie comme un musicien dont la vie a changé grâce au défunt compositeur, a senti l’appel de transmettre aux jeunes et aux moins jeunes cet héritage sonore multicolore.

Une musique bien de son époque et intemporelle à la fois

Ayant moi-même découvert l’ampleur de la trace laissée par André Gagnon ces dernières années seulement, estomaquée devant la pièce disco-piano Wow, j’étais entourée dans mon siège de gens nostalgiques, venus revivre une partie de leur jeunesse de manière fort mouvante, en saluant le grand talent du compositeur et de ses inspirations tous ensemble.

Crédit photo : Michel Pinault

Aubin, accompagné de son orchestre venu de plusieurs coins du Québec et de l’irremplaçable Kathleen Fortin – dont la voix et la présence lors de ses interprétations ne laissent pas indifférents, l’ensemble a réussi haut la main son défi de créer un évènement qui aurait soulagé de les angoisses inutiles, on l’espère, du grand disparu.

Avec des anecdotes personnelles, des extraits sonores d’entrevues et des morceaux de poèmes tirés de l’Opéra Nelligan, ce fut un dimanche parfait sous la neige de décembre pour entendre ces notes joyeuses, douces, enlevantes. Le Petit concerto pour Jean Carignan fut l’une des plus belles surprises de la soirée.

Souhaitons que l’avenir fasse place aux prochains André Gagnon en devenir, grâce entre autres, à ces souvenirs bien orchestrés qui ont su ravir ses admirateurs à travers les époques.

En spectacle à Québec au Palais Montcalm ce jeudi 7 décembre, et c’est déjà salle comble!

Crédit de couverture : Michel Pinault

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