un magazine web axé sur la culture d’ici

Le Festival Nuits d’Afrique : 35 ans de musique et de partage

Une célébration en mode hybride

© Bal enchanté de l’Afrique (FINA)

Par : Marie-Christine Jeanty

Du 6 au 18 juillet 2021, c’est une expérience inédite qui sera proposée en salle, en plein air et en webdiffusion. Attendez-vous à une édition anniversaire teintée de nostalgie, mais aussi une célébration de la musique Afro-descendante comme seul le Festival international Nuits d’Afrique sait le faire. Pendant 13 jours, une centaine d’artistes pourront (si la tendance se maintient) renouer avec leur public lors de 18 soirées de concerts en salle au National, au Ministère et au Club Balattou (là où tout a commencé). À ce programme, deux webdiffusions majeures s’ajoutent lors des soirées d’ouverture et de clôture avec des artistes internationaux qui ont marqué les 35 ans des Nuits d’Afrique.

Cette année, les festivaliers retrouveront leur festival en plein air, au parterre du Quartier des spectacles. Pendant six jours, des nouveautés et des activités gratuites seront offertes à toute la famille, du 13 au 18 juillet 2021. Chaque soir, dès la tombée du jour, la façade de la Maison symphonique sera illuminée par un mapping monumental qui plongera les festivaliers au cœur de l’histoire de Nuits d’Afrique par la projection de concerts mémorables. C’est en juillet 1987 que M. Lamine Touré, président-fondateur du Festival international Nuits d’Afrique, lançait la première édition au Club Balattou et depuis, c’est une histoire d’amour entre Montréal et ces artistes venus d’Afrique, des Antilles et d’Amérique latine.

Pour cette édition anniversaire, Nuits d’Afrique a fouillé dans ses archives et partagera ces moments forts qui ont fait le bonheur des festivaliers au fil du temps. Que ce soit des moments comme le festival en plein air sur le boulevard Saint-Laurent en 1991… Du premier concert de Tiken Jah Fakoly à la place Émilie-Gamelin en 2000… Des concerts d’Angélique Kidjo en 1999, ou de Manu Dibango en 2003 (où j’étais avec mon père!), présentés au mythique Spectrum, rue Sainte-Catherine… et j’en passe. Cette aventure musicale de Nuits d’Afrique sera donc racontée tout au long du festival par l’enchantement du numérique. Le porte-parole est Corneille, un rôle qu’il reprend avec émotion et fierté, lui qui avait été porte-parole du FINA en 2003 justement.

À tout cela s’ajoute un volet photographique des 35 ans avec en images les lieux, les artistes et les foules qui ont fait vibrer les scènes du festival au cours de chacune de ses éditions. Au cours du mois de juillet, faites un tour au parterre du Quartier des spectacles pour admirer ces photos et revivre ces moments phares. Dès le 11 juin, vous pourrez vous procurer la compilation du festival, histoire d’allier plaisir et engagement en même temps, car tous les revenus permettent de produire l’événement. Donc du hip-hop engagé de Meryem Saci, en passant par la soul métissée de Clerel et de Senaya, de la rumba congolaise endiablée de Blaise Labamba ou par la cumbia revisitée de Bumaranga, encore une fois la compilation célèbre la créativité qui jaillit de notre métropole et vous met dans l’ambiance pour cette célébration annoncée!

Texte révisé par : Johanne Mathieu