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La Nuit du Cerf à la TOHU

Quand les arts se rassemblent sur la scène

La Nuit du Cerf
Crédit photo : photos officielles TOHU

Par : Lucia Cassagnet

Le Cirque Le Roux, une compagnie française basée en Nouvelle-Aquitaine, présentait mardi soir la première de l’oeuvre La Nuit du Cerf dans la salle circulaire de la TOHU. Bien que la pièce ait commencé avec 40 minutes de retard dû à un problème technique, le public était enchanté par la performance des artistes dès les cinq premières minutes.

La Nuit du Cerf mélange une ambiance de vieux cinéma, avec du théâtre classique et des acrobaties du cirque, tout en trouvant le moyen de rentrer des doses de comédie et d’absurde entre les gestes et les dialogues.

L’oeuvre débute avec un film produit par la boîte Blue Line Productions et le Cirque Le Roux projeté sur une toile translucide. Des images de forêt et de cerfs sont projetées sur une toile, derrière laquelle apparaissent le décor et les personnages principaux. Puis, la musique part et en choeur les acrobates virevoltent partout.

Après cette introduction, la toile est levée, et la scène prend des allures de grande maison du dernier siècle. Une salle à manger, une grande entrée et une cuisine sur le côté, toutes les pièces nécessaires pour une réunion de famille. L’histoire, c’est exactement cela. Réunis pour les funérailles de Miss Betty, ses trois enfants se retrouvent dans la maison familiale.

La pièce, narrée par James Brown, fait rire dès les premiers instants. Les personnages, divertissants, bizarres par moments, illustrent les relations humaines complexes des frères et soeurs. Roland, l’officier de police, représente la figure paternale tant dans le dialogue que dans les performances de cirque. Il est la base de la pyramide composée de Thibou (le frère qui mange des carottes comme un cerf) et de Nancy (l’hôte de la maison). Les trois se lancent dans les airs entre eux, supportés, attrapés et relancés par Roland, le tout, sans harnais et en coupant le souffle de la salle.

L’intrigue de l’oeuvre provient d’une phrase narrée par James Brown dès le début. Il va mourir dans 24 heures. Mais comment? Les artistes de la compagnie nous le font découvrir à travers leur talent sans limites.

L’oeuvre est présentée à la TOHU jusqu’à ce dimanche, le 30 avril. Pour acheter des billets, c’est ici.

Crédit photo de couverture : photos officielles de la TOHU

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