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Kevin Parent rock n’ roots

…and her name was… Kanji

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©Véronyc Vachon/MatTv.ca

Par : Marie-Hélène Amyot

C’est hier en fin de journée que Kevin Parent lançait son dernier album, …and her name was… Kanji, comprenant huit titres et dont la période de création s’étend sur de nombreuses années. Pour l’occasion, L’Astral a accueilli Armand Vaillancourt, Laurence Lebœuf, Anik Jean, Patrick Huard, Mike Ward, Jean-Marc Couture, Éric Lapointe ainsi que d’autres personnalités du milieu artistique et médiatique. L’auteur-compositeur-interprète a offert sept titres aux gens présents pour ensuite m’accorder quelques minutes au cours desquelles j’ai discuté avec un homme heureux et groundé.

Ce huitième album est en partie inspiré d’un voyage, sac à dos, que l’artiste a fait au Japon. « Quand tu fermes ton téléphone et que t’es pas dans ta zone de confort, t’es pas avec ton ordi, t’es pas avec ton téléphone, c’est là que la créativité émerge de chaque personne. Souvent, on est beaucoup plus créatifs quand on ferme nos téléphones. » C’est donc pour le plus grand bonheur de tous que l’artiste a enclenché le processus de création afin de donner un résultat aux sonorités folk rock, Americana, ce qui risque d’en surprendre plusieurs, mais qui ne les décevra pas pour autant, bien au contraire. Ce style que Kevin adopte lui sied à merveille.

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Le lancement a débuté au son du premier extrait Honey I’m Home, chanson dans laquelle on le retrouve presque vulnérable tellement l’émotion qui se dégage de son interprétation est palpable. Kevin a poursuivi avec la douce et triste pièce Brother, pour continuer avec Hands to the sun, plus rythmée. La première note de Kanji, rappelant celle de la célèbre Angie des Rolling Stones, a incité le chanteur à entonner le début à la blague pour ensuite faire découvrir sa chanson au public, chanson que les gens prendront plaisir à chanter et sur laquelle on les surprendra à taper du pied. Alors qu’on pensait que la prestation était terminée, le chanteur a poursuivi avec Time can heal, sous les applaudissements nourris de la foule. A thousand galaxies et Torturing me ont terminé en beauté cette soirée au cours de laquelle Kevin en a également profité pour remercier ses collaborateurs.

Maintenant que l’album est entre les mains du public, Kevin ne peut pas dire qu’il éprouve un sentiment de satisfaction, car, pour lui, ce n’est jamais fini. « On n’attend pas la fin d’un projet parce que le processus des fois, il est difficile, mais c’est le fun. J’aime travailler, alors quand on aime travailler, on n’aime pas nécessairement la fin d’une chose. On aime ça parce qu’on est dans un élément où on se sent bien. Y’a pas de sentiment de satisfaction qui m’envahit parce que c’est jamais fini. Des chansons sur un album représentent des versions de ces chansons-là alors quand on les fait en show, d’une soirée à une autre, elles peuvent être complètement différentes, tout dépendamment avec qui on les fait. C’est important de toujours garder ça ouvert et ne pas se confiner à la version de l’album. »

Pour vous laisser surprendre par ce nouvel album de Kevin Parent et pour découvrir un son différent de celui que vous lui connaissez déjà, …and her name was… Kanji, est maintenant disponible pour le plaisir de vos oreilles. Bonne écoute!

Crédit photo : ©Véronyc Vachon/MatTv.ca

Texte révisé par : Matthy Laroche