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Gayance & the Jazz Cats au Centre Phi

Soirée joyeuse et festive!

Crédit Photo: Christina Rateau

Gayance est un mot créole qui signifie joie de vivre. C’est aussi le pseudonyme de l’artiste d’origine haïtienne Aïsha Vertus.

Celle-ci d’ailleurs, dégage une joie de vivre naturel et ce malgré la colère qui l’habite parfois. Cette colère est le moteur derrière certains projets créatifs.

Gayance était de retour dans sa ville natale cette semaine pour faire vivre l’expérience derrière son premier album Mascarade, lancé en mars dernier sur l’étiquette anglaise Rhythm Section International fondé par le DJ Bradley Zero.

Mascarade est une collection de rythmes brisés, entrelacés d’histoires sincères et de mélodies joyeuses qui oscillent entre odes poétiques et mélancoliques au passé, récits de l’expérience de Gayance et fait pour être ressenti sur la piste de danse.

Sur ce projet, Gayance a fait équipe avec Janette King, Hua Li, Judith Little D, Émile Farley, David Ryshpan et Raveen (résidence PHI Nord à St-Adèle, dans les Laurentides) pour créer des rythmes complexes et décontractés de jazz, de house et de bruk.

Samedi c’était donc une version live de son spectacle en première nord-américaine qui était présentée.

C’est fascinant comment son expérience comme DJ a su nourrir sa créativité et vise-versa, performer avec ses propres création donne une autre dimension à son travail de DJ.

Si c’est principalement l’influence de la scène électronique anglaise qui transpire de Mascarade, elle affectionne aussi le house new-yorkais et le techno de Detroit, qui font surface sur l’album.

Samedi soir, je crois que le public présent a oublié qu’il était à Montréal et s’est imaginé dans un des clubs mythiques de ces mouvements musicaux.

Fait intéressant à noter, le Centre Phi a quelques jours précédant le show de Gayance, le film God Said Give ‘Em Drum Machines, relatant les début du techno à Détroit.

Malheureusement, nous avons raté la présentation de Mascarade ⁠— origin story, le court-métrage réalisé par Maïlis, samedi, en plus de ses complices de création, elle était accompagnée de Sarah MK, Harvey Drums et Éric Séguin. 

Nous avons dû quitter avant la fin de la soirée endiablée pour des raisons familiales.

Cela dit, l’énergie était contagieuse, l’ambiance était hors du commun pour une soirée montréalaise.

Montréal avait soif de Gayance et de sa dose de magie musicale!