Marsö, plus grand que nature
Par: Mylène Groleau
De son passage à la Centrale 217 à Granby en ce vendredi soir, Marsö Margelidon est venu présenter à son public, un avant-goût de son premier album qui sortira en 2023. Élu grand gagnant de la 53ième édition du Festival International de la chanson de Granby, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’artiste quelques moments avant son entrée en scène.
Il a grandi en France avant de s’établir au Québec où il a étudié une année à l’école nationale de la chanson de Granby. Il est là, maintenant, à titre d’auteur, compositeur et interprète et nous fera bientôt le plaisir de son nouvel album.
D’ici là, un long travail de conception est en cours afin d’offrir le contenu d’un travail de labeur.
J’ai eu le plaisir de rencontrer l’artiste créatif, intriguant, secret, réservé mais au combien attachant.
Je vous laisse avec sa prestation complète de son parcours au FICG qui l’avait clamé grand gagnant 2021:
Comment vous sentez vous d’être artiste invité pour cette 54ième édition versus participant au concours de l’an dernier?
- Je suis content. J’ai d’ailleurs une amie qui se trouve à participer au concours. J’ai pu l’épauler (rires) je lui ai donné tous les trucs pour gagner! Je crois qu’elle a toutes les cartes en main. Il y a un côté où je ne m’attendais pas à jouer ici cet été et ça me permet de revoir et revivre le chemin parcouru depuis.
Heureux d’être de retour dans la ville qui vous a élu grand gagnant?
- Mais certainement! C’est une nouvelle formule. Nous sommes en trio. Nous travaillons là-dessus depuis un certain moment. Je suis sorti de studio après avoir enregistré l’album. Nous avons retravaillé pour rendre cela pas plus petit, mais plus intime. On essai donc de nouvelles choses. Nous avons aussi joué au Festival de Tadoussac. On commence à être de plus en plus confortable avec le style ce qui nous permet d’essayer plus de chose et d’aller de plus en plus loin.
Parlez nous de vous. La dernière année, l’album?
- J’ai enregistré en novembre dernier. C’est un long processus. Présentement nous travaillons sur le visuel. Il y aura des choses qui sortirons petit à petit. C’est un long travail de patience! L’album paraîtra dans la prochaine année. Pour l’instant il n’y a pas de date précise, mais c’est dans le processus.
Le projet d’album aurait-il vu le jour aussi rapidement dans votre carrière si le festival ne vous avait pas projeté sous les projecteurs?
- L’enregistrement de l’album était déjà prévu à ce moment là.
Oui! Car lors de vos prestations au concours, il s’agissait de vos créations?
- Oui! Ce sont des chansons qui ont leurs places dans l’album, exactement. Granby est donc arrivé au milieu du processus. Granby a donc changé beaucoup de choses. Avant cela, j’étais à deux doigts d’abandonner. Granby a ajouté beaucoup au niveau de la confiance. C’est certain que ça été une bonne tape dans le dos!
Des objectifs à atteindre que ce soit à court ou long terme?
- L’album, le visuel, créer un univers, me présenter sur scènes… et, l’écriture d’un deuxième album.
Des conseils pour les participants de cette 54ième édition?
- Se faire confiance, vivre le moment présent. Moi pour ma part, j’avais enlever le côté «concours» de ma tête pur me projeter dans l’instant présent. Je sais c’est cliché, mais ça m’avait permis d’être. De faire tripper les gens et de prendre plaisir. C’est d’ailleurs ce que je fais en ce moment. Autant dans la conception de mon album que dans le fait de monter sur scène. Faire de son mieux et s’amuser.
Quelles sont vos influences musicales?
- Actuellement je suis dans une période où j’écoute beaucoup d’inspiration cubaine. La sonorité, le rythme. Un moment où je les redécouvre.
Que voulez vous offrir au public par vos paroles, vos chansons, votre musique?
- Raconter des parcours, des tranches de vies. Le quotidien. L’amour, le bonheur, le rire.
Une entrevue très enrichissante au point de vue sensibilité et de la découverte d’un être qui dégage un univers créatif et bien plus encore. Un espace temps à découvrir en 2023.