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Amélie Rajotte : La disparition des choses

Une danse organique

Crédit photo officielle

Par : Violaine Morinville

Le spectacle La disparition des choses d’Amélie Rajotte, à l’Agora de la danse, est en représentation du 30 mars au 2 avril 2022. D’une durée de 50 minutes, une danse en duo évolue sur la scène de l’espace bleu avec la présence des projections paysages de Nelly-Ève Rajotte, des sons synthétiseurs d’Olivier Landry-Gagnon et des instruments trafiqués de Stéphanie Castonguay. Les interprètes Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre explorent une gestuelle organique avec les effets sonores environnants.

La danse initiée de l’intérieur se déploie lentement dans une gestuelle abstraite aux formes étranges. La résonance de l’image rythmique de la projection vidéo, avec les sons électroniques effectués en direct sur scène, dégagent une énergie interactive dans un tout interrelié. Les mouvements lents prennent du temps à s’élaborer dans une quête de l’espace vide. Sur une scène épurée, la danse en duo semble être au centre de la nature des projections vidéo dans une gestuelle lente. Les sons ambiants créent une résonance énergétique qui supporte la danse comme si les corps devenaient une texture des éléments de la nature.

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Les interprètes conservent bien leur focus des mondes intérieurs dans la progression de la danse en 50 minutes. La présence des artistes sur les côtés de la scène forment un cercle interartistique. L’espace exploré dans la gestuelle semble l’élément conducteur qui peut être reçu comme un éveil de la mémoire corporelle, un sentiment de chercher, de trouver, de laisser aller et de se reconnecter à des choses qui n’y sont plus. Peut-être que le sentiment évoqué par la recherche du vide redonne un regain de vie…

L’aspect interdisciplinaire du spectacle permet d’avoir une vision plus large de la recherche artistique où plusieurs interprétations sont possibles. Que nos sens soient plus axés sur le visuel, l’auditif ou le kinesthésique, la symbiose des arts imbriqués à la danse permet de ressentir une énergie reconnectée à la nature.

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Texte révisé par : Johanne Mathieu