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Voyages amoureux avec Le Couleur

Soirée Sexy Lisbon Lux Rec au Divan Orange

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©Lea Harter & Cécile Artigaud

par Mélissa Thibodeau

L’étiquette Lisbon Lux Records et le Festival MEG Montréal nous avaient concocté une soirée estivale comme on les aime grâce aux grooves légères, insouciantes, chaudes et fraîches de Le Couleur, Paupière et Das Mörtal.

S’il avait fait chaud pendant la journée, il faisait frais au Divan Orange où un beau groupe s’était rassemblé. Un peu inspirée par la saison, je me suis commandée un cocktail China Girl (surtout pour son apport riche en vitamine C) et me voilà prête à faire la fête avec les belles gens de MEG.

Paupière

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©Charles Prot

Le trio montréalais a brisé la glace avec son électro french-pop rétro. Pierre-Luc Bégin (We Are Wolves, les Guerres d’l’amour), Julia Daigle et Eliane Préfontaine, avec kits vestimentaires assortis, jouent du synthétiseur, chantent tous et sont appuyés des drums machine séquenceur. Le groupe semble en être à ses balbutiements, mais il en a intrigué plusieurs de par leurs mélodies accrocheuses, leurs beats racoleurs et leur présence de scène sexy et nonchalante. C’était le seul groupe au programme à ne pas faire partie «officiellement» de la famille Lisbon Lux Records, mais il est tout à fait approprié dans le portrait. Une formation avec bien du potentiel que l’on risque d’entendre de plus en plus.

Le Couleur

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©Charles Prot

Sans perdre de temps, Le Couleur a pris d’assaut la scène et a donné le ton avec Vacances de 87, pièce ode aux amours d’été coécrite avec le duo newyorkais French Horn Rebellion. On revient dans l’atmosphère des discothèques de cette époque alors que la voix de Laurence Giroux-Do nous rappelle celle de Mylène Farmer. Le Couleur était en pleine forme et prêt à faire la fête, surtout que c’était l’anniversaire du batteur-au-t-shirt-de-Pantera Steeve Chouinard. 

Un ami m’avait fait découvrir ce groupe avec l’extrait Concerto rock qui est appuyé d’un vidéoclip tout à fait hallucinant. On chante à propos de siroter des cocktails, d’androgynie, d’amours de vacances, d’histoires d’un soir, etc. Si les paroles font dans la légèreté, la musicalité est bien recherchée avec une basse disco, des mélodies rêveuses, des rythmes qui font se déhancher et une chanteuse charismatique. Le tout est doté d’un kitsch bien dosé et tout à fait amusant. On célèbre la joie de pouvoir se la couler douce, l’hédonisme sur fond nu disco. Le couleur sait bien marier l’univers performance du groupe à un set de DJs, gardant l’énergie des clubs. La ligne conductrice n’est pas interrompue et l’énergie augmente graduellement.

Gloria Estefan nous l’avait averti The rythm is gonna get you… Inspirée, j’ai décidé de laisser tomber ma prise de notes et de me joindre à mes amis en plein mouvement. Une expérience à refaire bientôt, j’espère…

Das Mörtal

J’aurais voulu danser toute la soirée, mais mon côté matante a fini par prendre le dessus en me rappelant que je devais me rendre au travail tôt le lendemain. J’ai donc manqué le set « sci-wave » du DJ montréalais d’origine chilienne Das Mörtal alias Cristóbal Cortes.

Je vous partage tout de même son plus récent vidéoclip, complètement déjanté pour l’extrait Falsche Daten, qui accompagne à merveille sa furieuse musique électro/new wave.