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Visionnement : Only the Brave

Une tragédie moins connue

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©Sony

Par : Martial Genest

Only the Brave prend l’affiche le 20 octobre au Québec. Ce film est un drame biographique de la brigade d’incendie d’élite Granite Mountain hotshots de Prescott en Arizona, qui combat des feux de forêt.

Le piège des films basés sur des faits vécus est de souvent vouloir rendre un hommage aux personnes de qui on conte l’histoire et trop souvent les rendre plus grandes qu’elles étaient réellement. Ce film rend un bel honneur à cette confrérie et aux actes de bravoure effectués par eux lors d’incendies dans le but de protéger les populations et leurs biens. L’autre élément bien respecté est le feu, sa présence et sa force destructrice sont très bien représentées, et le public est rappelé des dangers et dommages que celui-ci peut causer.

Avec une merveilleuse brochette d’acteurs et d’actrices tels que Jeff Bridges, Josh Brolin, Miles Teller, Jennifer Connelly, Andie MacDowell ainsi que plusieurs autres, les attentes sur le jeu des acteurs sont élevées, et je ne fus point déçu. Il y a bien quelques effets visuels, mais la vision du cinéaste et le scénario sont mis de l’avant, et ce film est bien réussi. Une des métaphores du film est : « se sauver de sa réalité en se perdant dans une autre n’est pas nécessairement la façon la plus judicieuse, et parfois l’élément dans lequel on trouve notre échappée sera celui qui causera notre perte. » L’interprétation par Josh Brolin d’Eric Marsh est excellente et devient encore plus réelle lorsque celui-ci parle avec le feu et le respecte comme un être vivant.

Les feux de forêt ne sont pas une réalité pour la majeure partie de la population, mais après avoir visionné Only the Brave pendant 2 heures et 13 minutes, on peut avoir une toute nouvelle appréciation des sappeurs qui ont combattu l’incendie de Fort McMurray en Alberta en 2016.

Note 3,5/5

Texte révisé par : Annie Simard