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Transformers : le dernier chevalier

Simplement sans identité

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©Paramount

Par : Martial Genest

Le 21 juin marquera la sortie du dernier opus de la série Transformers de Michael Bay. Au tout début, Transformers était un dessin animé créé pour publiciser les jouets du même nom de la firme Hasbro. Pour ce qui est du film, il est long, même trop long, l’histoire est pleine de failles et les précédents films de la série sont à peine référés dans cette suite.

(Attention à la suite de ce texte, elle dévoile une partie de l’histoire.)

Ce tout dernier chapitre met en scène la légende arthurienne et la présence de transformers durant le Moyen Âge. Le bâton du magicien Merlin lui aurait été remis par un transformer et provient de la planète Cybertron. Le personnage de Merlin, interprété par Stanley Tucci, est l’un des éléments positifs. Sa présence de quelques minutes est l’un des moments drôle du film et permet d’en poursuivre le visionnement. Le motto de la série télévisée était « Transformers plus qu’une apparence, Transformers des robots en déguisement » et il semble que pour ce film, ce motto a été inversé, car les robots ne sont là que par apparence, ainsi qu’en soutien aux acteurs. Le tout est une macédoine de retailles de scènes inutilisées dans les chapitres précédents qui servent à composer cet amalgame. Les amateurs des créations de Michael Bay seront servis à souhait, car il y a des explosions en quantité industrielle. Il semble y avoir presque autant d’explosions que de figurants. Un autre élément répétitif qui devient agaçant: les multiples glissades de Mark Wahlberg.

Que ce soit les drones ayant l’apparence du tie fighter de Darth Vader ou les scènes de poursuite copiées de Rapides et Dangereux, le manque d’innovation de ce film d’une durée de 2 heures et 29 minutes est pénible et il est quasi impossible d’y porter toute notre attention. La présence du grand acteur Anthony Hopkins, du robot majordome se voulant être comique et des ralentissements de l’action lors de scènes de combat entre les robots, inclus pour en apprécier les détails, ne sont pas suffisant pour donner une longue vie en salle à ce film, malgré la scène finale qui démontre la possibilité d’une suite. Ce chapitre, qui a comme titre  « le dernier chevalier »,  aurait dû être le dernier, point.

Note: 1/5

Texte révisé par : Bianca Beato