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Destruction et décadence

Retour sur le PouzzaFest jour 2

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© Frédérique Pilote / MatTv.ca

Par : Maxime D.-Pomerleau

Poursuivant toujours sur cette lancée philosophique Life of the Party, ce n’est qu’au show des Hunters, groupe phare de la scène de Québec, que je suis redevenue fonctionnelle. Le groupe, qui a établi le record de six prestations en six PouzzaFest, ne s’était pas produit depuis un an, consacrant plus de temps à son alter ego Caravane. The Hunters ne déçoit jamais ses fans, offrant toujours une constance dans l’énergie et la qualité de ses performances. Un groupe à l’excellent punk rock mélodique qui a l’urgence de vivre aux tripes et fait tout pour vivre de sa passion. À l’an prochain les gars!

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© Frédérique Pilote / MatTv.ca

Trop craintive de quitter les Foufounes électriques pour aller faire un tour au Jardin des bières voir quelques chansons de Less Than Jake, et risquer de ne plus pouvoir rentrer pour The Sainte Catherines, je choisis de rester, ce qui me permet de découvrir le groupe Night Birds, juste avant de monter à la mezzanine pour voir The Suicide Machines interpréter l’intégral de son mythique album Destruction by Definition. Le ska-punk aux relents de hardcore du groupe a littéralement enflammé la salle, qui était clairement au-delà de sa capacité légale. Ça n’en finissait plus de se lancer sur scène et de trasher violemment en avant. Le chanteur, qui était présent lors du Pouzza 2012 au beau milieu des manifestations étudiantes, a encore une fois souligné le côté punk de la ville de Montréal. Il est descendu au parterre pour quelques chansons, offrant aussi une reprise de Minor Treat, I Don’t Wanna Hear It. Un groupe dont la musique typée vieillit admirablement bien.

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© Frédérique Pilote / MatTv.ca

Le clou de la soirée était évidemment le spectacle de The Sainte Catherines, qui se réunissait exceptionnellement pour le 10e anniversaire de la sortie de son album Dancing for Decadence, qui avait créé une onde de choc sur la scène locale à sa parution en 2006. Ils ont commencé directement avec Burn Guelph Burn, enchaînant de suite avec la puissante Ring of Fire = 4 Points, défilant l’ordre tel quel des chansons, certaines qu’ils jouaient pour la première fois live! Le public était déchaîné et les gars, qui n’ont pas chômé depuis leur rupture, semblaient heureux de voir le support apporté au PouzzaFest, fondé par Hugo Mudie.

La formation emblématique a profité de l’occasion pour rejouer quelques succès tirés de ses autres albums, dont We Used to Be in Love, et finissant par la pièce fort à propos I’ll Miss The Boys. On va s’ennuyer de vous aussi et vous attendre impatiemment pour le spectacle du 20e anniversaire. En attendant, The Sainte Catherines est sûrement le meilleur argument pour aller au Rockfest 2016, où ils se produiront à nouveau dans la même formule spectacle.

#Pouzza6

 

Photos : Collaboration spéciale Frédérique Pilote