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Mara en lumière

Rentrée montréalaise de la chanteuse à MEL

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 ©Benoit Vermette/MatTv.ca

Par Maxime D.-Pomerleau

C’était une soirée toute féminine à laquelle le public était convié le 24 février pour la rentrée montréalaise de Mara Tremblay dans le cadre de Montréal en lumière. La chanteuse de 45 ans venait présenter son spectacle tiré de son plus récent album, À la manière des anges. Trois heures d’authenticité, de douces mélodies et d’amour lumineux.

En première partie la chanteuse Catherine Leduc, qu’on a d’abord connue avec Tricot Machine, a présenté quelques pièces de son premier album Rookie. Un enchaînement de délicats morceaux à saveur folk à peine interrompu par quelques anecdotes de polatouche et de résurrection. Appuyé à l’occasion par la voix d’Émilie Proulx, aussi à la basse, le « rock chrétien » de Catherine Leduc charme par sa candeur et sa simplicité.

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Mara Tremblay a donné le ton au spectacle avec la première pièce Aurait-il plu, avec sa guitare-piano, ses cheveux en bataille et son sourire irradiant de bonheur. Entourée de son amoureux Sunny Duval à la guitare, son fils qui aura 19 ans cette semaine Victor Tremblay-Desrosiers à la batterie, du bassiste François Plante et de Victoria Lord au chant et à la guitare, Mara Tremblay renouait avec son public et lançait un nouveau spectacle plus festif que celui de sa précédente tournée.

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L’essentiel reposait sur les mélodies planantes de son sixième album de même que l’incroyable Tu m’intimides, qui avait donné un nouveau souffle à la poésie de la chanteuse fragile et épanouie. On a eu droit à plusieurs moments de liberté musicale et de communion avec le public, notamment sur la pièce pop Lumières et diamants, Les arbres sont bleus (adaptation française de Dolly Parton) et l’excellente Toutes les chances. Le segment piano-guitare avec Le bateau, Que la peine passe et Douce lueur avec Victoria au chant était sublime. Malgré les années qui passent, Les aurores trouve autant écho chez le public, qui a repris la ritournelle en chœur. Un moment très fort du spectacle.

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Vers la fin on a eu droit à un plongeon dans les premières années de carrière de Mara, où la country girl envoyait des pièces qui déménageaient! Le spaghetti à papa, Elvis, Le teint de Linda et Le chihuaha ont fait danser la foule. La magnifique chanson Le printemps des amants est venue clore le bal et j’ai quitté le Club Soda en ayant vraiment envie de manger un spagatt’ à 11h le soir.

Femme admirée et artiste accomplie, Mara Tremblay a composé sa propre mélodie du bonheur, faite de hauts et de bas, tissée de passion et de résilience. On lui souhaite de parler aux anges encore longtemps.

©Benoit Vermette/MatTv.ca