un magazine web axé sur la culture d’ici

Louis Girard-Bock, en direction vers son rêve

#Scenelocale: Louis Girard-Bock

©Hugo B. Lefort

Par Julie Côté

«L’an dernier, lors du festival Zoofest, j’ai dit à ma copine de l’époque: l’année prochaine, je vais revenir avec une passe artiste» raconte l’humoriste Louis Girard-Bock. C’est donc au début de ce même festival, avec une passe artiste en sa possession, qu’il nous raconte les événements qui l’ont mené à ce moment.

Originaire de Gatineau, le jeune homme a toujours aimé faire rire un public. Tout à d’abord commencé avec l’impro. «Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours aimé être le centre d’attention. Le vendredi après-midi, une de mes profs au secondaire me laissait faire une présentation orale sur un sujet complètement improvisé. Cette prof-là, c’était une des coachs d’impro de mon école secondaire. Elle m’a suggéré d’aller faire le camp. J’ai commencé là, et j’ai jamais arrêté.» poursuit-il. Improviser a assouvi longtemps son désir de faire de la scène, mais il est venu un temps où son talent de «puncheur» a pris le dessus.

«J’ai toujours voulu aller à l’École Nationale de l’Humour depuis très longtemps» rajoute-t-il. Le jeune homme a fait les auditions d’entrée pour la première fois en 2016, très confiant…et il a été refusé. «Ça m’a vraiment fucké en dedans, je me suis toujours fait dire que mes chances étaient excellentes donc j’ai vraiment été déçu lorsqu’on m’a dit non. Pour me donner une excuse d’aller à Montréal, je me suis inscris dans un programme que seul Montréal pouvait m’offrir: Journalisme.» complète l’humoriste.

Il est resté dans ce programme pendant 2 ans. «Ce n’était pas un programme que je détestais, mais comment les gens du programme étaient passionnés par le journalisme, moi c’était l’humour» raconte-t-il. Il a donc réessayé d’appliquer à l’ENH, en écriture humoristique.» Mon premier refus me stressait encore, donc je voulais appliquer dans un programme près du journalisme.» Cette fois-ci, il a été accepté et s’est retrouvé une première fois dans son élément. Il a gradué du programme cette année et sa cohorte présentera le spectacle Sketchetera, une série de sketchs mis en vie par les comédiens Gabriel Paré, David Leblanc, Isabeau Blanche et Joëlle Paré-Beaulieu

En plus de ce spectacle, il se retrouve sur deux autres productions, le spectacle Entre Nous de Jay Laliberté et Brian Piton, un melting-pot d’entrevues, de sketchs et de musique avec des invités spéciaux et Ciné-Nacho, avec comme thématique spéciale la série Pokémon. «C’est une multitude d’humoristes qui improvisent un numéro en particulier le temps d’une soirée. En plus, Pokémon est vraiment un thème qui va nous chercher tous» rajoute-t-il. Tous ces spectacles-là le mèneront vers un automne où il débutera finalement… un programme en création humoristique à l’ENH! La preuve que tout vient à point à qui sait attendre.

En terminant, quel est l’objectif ultime pour Louis-Girard-Bock?  «Le one-man-show est pour sûr un but, mais ce n’est pas une finalité. Je veux essayer tellement de choses que je ne veux pas me limiter à une seule.

Pour se renseigner sur les spectacles dont Louis Girard-Bock fera partie cet été, suivez sa page Facebook.