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L’arrivée

Un langage cinématographique

arrival

©Paramount

Par : Martial Genest

C’est en ce jour du Souvenir, 11 novembre, que L’arrivée se pointe à un cinéma près de chez vous.

Ce dernier chef d’oeuvre de Denis Villeneuve est en lui-même un petit joyau. Il raconte l’histoire du Dr Louise Banks, une linguiste recrutée par les forces armées dans le but d’entrer en communication avec des êtres extra-terrestres et ainsi comprendre la raison de leur venue sur Terre. Le film est un drame de science-fiction d’une durée d’une heure et 56 minutes.

L’interprétation du Dr. Louise Banks par Amy Adams est honnête et rend le personnage très crédible. Celle du scientifique Ian Donnelly par Jeremy Renner est rafraîchissante, car depuis ses dernières apparitions dans Captain America : Civil War et Mission Impossible 5 : Rogue Nation, il est moins visible et soutient très bien le personnage d’Amy Adams. Pour Forest Whitaker,  son interprétation du Colonel Weber est correcte. Le personnage n’est pas sur-utilisé et les présences sont justes.

Pour un film de science-fiction, celui-ci fait beaucoup plus recours au jeu des acteurs qu’à des effets spéciaux. Il y en a quelques-uns, mais ils sont relégués au second plan, ce qui place ce film dans le même groupe que Close Encounters of the Third Kind. Avec ses dialogues et ses plans de caméra, le film semble avoir certaines longueurs pour le public, habitué de plus en plus à des effets visuels fulgurants, des explosions inutiles et des scènes d’action destinées à combler un vide. Désolé, celui-ci n’en a pas, c’est tout simplement une création cinématographique pure et simple utilisant les techniques riches et majestueuses que cet art peut connaître. C’est le type de film que l’on peut revoir à plusieurs reprises, car il offre beaucoup avec son scénario complexe et un aspect visuel intéressant.

Je me garde d’en dévoiler plus sur l’histoire pour ne pas ruiner votre visionnement. C’est le film parfait pour une sortie cinéma en couple.

Texte révisé par : Marie-Eve Brisebois