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Kurt Vile and The Violators

Du folk un peu trop tranquille

Stéphane Bourgeois / FEQ

© Stéphane Bourgeois/ Photo officielle

Par : Ariane Coutu-Perrault

Alors que les gens attendaient impatiemment au froid l’arrivée de Neil Young, c’est  Kurt Vile and the Violators  qui avait le mandat de réchauffer la foule. Gros mandat pour l’ancien chanteur de War on drugs qui, avec ses cheveux longs et sa voix perchée, ressemble à un jeune Neil Young.  Le jeune homme, qui semble s’inscrire dans les cordes de Neil Young, offre un folk indépendant aux mélodies planantes et aux influences grunge. Commençant avec la chanson Wheelhouse, il joue principalement des chansons de son album B’lieve I’m going down… Il ajoute un peu d’énergie à sa prestation lors de la chanson I’m an outlaw grâce à son banjo et une voix ajoutant un peu de punch.

Malheureusement pour Kurt Vile, il joue des chansons assez tranquilles et lentes dans une tonalité plutôt basse. Ses chansons se ressemblant un peu trop, le spectacle est plutôt monotone et ne sait ravir les fans qui attendent impatiemment ce qui reste à venir. Il change un peu trop souvent de guitare ce qui allonge le spectacle, mais sans briser le momentum, puisqu’il est inexistant. Heureusement pour lui, sa sincérité et sa timidité réussissent à en charmer plusieurs, se faisant pardonner le côté un peu trop smooth de ses chansons. Il rehausse un peu l’énergie vers la fin avec Wakin on a pretty day et Pretty pimpin. Il ne pousse cependant pas sa voix et semble avoir de la difficulté à atteindre correctement les notes les plus hautes. Sa prestation aurait sans doute été plus appréciée s’il n’était pas passé avant la légende que l’on attendait tous avec impatience.

Texte révisé par : Annie Simard