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King Melrose chante et ose

Le King du Club

BLEU

©Antoine Rabeau Daudelin/MatTv.ca

Par Marie-Hélène Amyot

C’est dans sa loge du Club Soda que j’ai eu la chance de m’entretenir avec King Melrose à l’occasion de la sortie de son deuxième album, Bleu. Pour l’occasion, le chanteur est monté sur scène afin de faire découvrir son nouveau matériel, qui fut d’ailleurs très bien accueilli. À voir la réaction des spectateurs, nul doute que nous entendrons encore ses chansons.

«Ça s’annonce un gros party ce soir! C’est justement ça qu’on essaie d’amener aux gens avec l’album.» Ça y est, le ton était donné et mes attentes étaient élevées. Le spectacle a commencé avec la pièce-titre et King Melrose au clavier. Bleu donne envie de bouger, comme une bonne partie de l’album. «C’est un petit peu plus feutré comme album, très ensoleillé. Il y a deux chansons un peu plus tristes, mais le reste de l’album est très positif. Tout ce qui se passe dans la vie, peu importe si tu as des déceptions, de se dire «Hey regarde, la vie est belle!» C’est ce que j’essaie de véhiculer comme message.» La soirée s’est poursuivie avec Ça se danse. Entraînante, je vous mets au défi de ne pas vous faire aller la p’tite patte lorsque vous l’écouterez.

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Sur scène comme en coulisses, l’artiste dégage une joie de vivre contagieuse et ses chansons mettraient un sourire sur les lèvres de n’importe quel être aigri. «J’essaie d’être un soleil dans la vie des gens. Et bleu, habituellement, c’est à côté du soleil.» C’est muni de sa guitare que le chanteur a offert Celui que tu crois. Mais c’est au cours de la chanson Nature humaine que celles des demoiselles s’est confirmée alors qu’on les entendait crier à chaque morceau de vêtement que l’artiste retirait. Du veston au nœud papillon, il n’en fallait pas plus pour provoquer l’excitation.

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La salle a repris ses esprits au moment de la présentation de la jolie balade, À vie, composée en hommage à sa cousine. Émotif, le chanteur a offert une performance sentie et touchante. Il a ensuite interprété Besoin d’air, sa chanson préférée de l’album. «C’est un peu ça qui a mis le ton à l’album, qui a fait en sorte que j’ai décidé d’appeler ça Bleu. On dit souvent que la musique a une couleur, j’ai vu bleu. Et je n’étais pas sur une quelconque substance!» La soirée s’est poursuivie avec Tentation. King Melrose a su satisfaire les spectateurs en allant à leur rencontre et danser avec eux, à leur plus grand bonheur. Comme on dit, le party était pogné!

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La scène est l’aspect du métier qu’il préfère et ça parait. «De voir les gens, de voir ce qui se passe sur le terrain… Je vois les gens et je les vois tripper, c’est l’fun!» Les spectateurs ne se sont pas fait prier pour chanter en chœur les paroles de L’amour nous revient de droit et leur joie était à son comble, à un point tel qu’on les entendait scander «Le roi, le roi, le roi...» à tue-tête avant que le chanteur n’annonce la dernière pièce, Ne me laisse pas tomber, déjà très connue. La foule qui en redemandait encore a eu droit à S’cuse moi, tirée du premier album. Et en guise de conclusion, l’artiste a offert une impressionnante performance au piano en interprétant Great balls of fire de Jerry Lee Lewis.

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La soirée a levé, comme King me l’avait annoncé. Multi-instrumentiste, Sébastien Côté alias King Melrose, a plus d’une corde à son arc et il a la fougue et le charisme nécessaires pour se tailler une place dans notre univers musical. Pour aller voir de quel bois il se chauffe, et pour mettre du soleil dans votre hiver, n’hésitez pas à vous procurer des billets.

©Antoine Rabeau Daudelin / MatTv.ca